Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 23:00

 

1zpgqyq.gif

 

 

 

 

Tous les soirs, je suis à ses pieds, je la regarde, je l'admire. Elle est tellement belle que j'ai envie de me mettre à genoux devant elle.

Parfois une colombe se pose sur son épaule.

 

Elle n'est pa coquette, elle ne fait pas d'effort pour être belle, elle ne sait pas qu'elle est belle. Le dimanche elle chante en latin.

 

 Elle est discrète. Elle est simple, elle est romane. C'est la petite église de mon village. Elle est du VIe, moi du XXe,

Elle a neuf cents ans de plus que moi. La différence d'âge, ça n'empêche pas les sentiments.

 

 

  Jean-Louis Fournier

 

 

2l8c4xz.gif

 

Partager cet article
Repost0
30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 23:00

 

 

Photo-429.gif

 

 

Il est revenu le temps du muguet

Comme un vieil ami retrouvé

Il est revenu flâner le long des quais

Jusqu'au banc où je t'attendais

Et j'ai vu refleurir

L'éclat de ton sourire

Aujourd'hui plus beau que jamais

 

Le temps du muguet ne dure jamais

Plus Longtemps que le mois de mai

Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés

Pour nous deux rien n'aura changé

Aussi belle qu'avant

Notre chanson d'amour

Chantera comme au premier jour

 

Il s'en est allé le temps du muguet

Comme un vieil ami fatigué

Pour toute une année pour se faire oublier

En partant il nous a laissé

Un peu de son printemps

Un peu de ses vingt ans

Pour s'aimer pour s'aimer longtemps

 

 

Paroles de Paul Mauriat

interprété par Francis Lemarque

Photo-415.gif


Partager cet article
Repost0
29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 05:22

 

 

img9.jpg

 

La vie est un jardin dont il faut prendre soin.  Arrosez le chaque jour,

afin d'y récolter l'amour...

 


Partager cet article
Repost0
26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 23:00

bienvole.jpg

 

 

 

Elle a passé, la jeune fille

Vive et preste comme un oiseau :

A la main une fleur qui brille

A la bouche un refrain nouveau

 

C'est peut-être la seule au monde

Dont le coeur au mien répondrait

Qui venant dans ma nuit profonde

D'un seul regard l'éclaircirait ?

 

Mais non ! ma jeunesse est finie...

Adieu, doux rayon qui m'a lui

Parfum, jeune fille, harmonie

Le bonheur passait, - Il a fui !

 

(odelettes)

 

Gerard de Nerval  (1808 -1858)

 

 

 

142.gif

Partager cet article
Repost0
26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 07:13

File0001.jpg

 

 

Mourir dans l'indifférence...

 

 

Pour avoir protégé une femme agressée

Un homme t'a lâchement poignardé.

Mourant sur le trottoir dans l'indifférence

Sans aide, sans compassion, dans le silence

Loin des tiens, abandonné comme un chien

 Marginal à leurs yeux, tu n'étais déjà plus rien

Mourir sans un geste, sans un regard sans un mot 

Mais un SDF n'a pas le profil d'un héros...

 Honte aux indifférents, aux passants

Te laissant agonisant baignant dans ton sang

Pourront-ils se regarder dans un miroir

Sachant qu'ils t'ont ôté tout espoir 

D'une vie meilleur et  d'un peu de bonheur ?

Il ne reste maintenant que quelques fleurs

A déposer où ton coeur s'est arrêté

Pour un acte emprunt de générosité.

Que cette journée soit un hommage

Rendu  à l'homme et à son courage.

Un poignard l'a blessé,

Mais l'indifférence l'a tué...

 

©Harmonia

 

 

116.gif

Partager cet article
Repost0
21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 23:00

 gustave_flaubert.jpg

 

 

  Gustave Flaubert

 

Né le : 12 décembre 1821 à Rouen

 

Décédé le : 8 mai 1880 à Croisset

 

 

 

 

cult musee flaubert1 Pavillon de l'hôtel-Dieu de Rouen où naquit Gustave Flaubert

 

 

ChambreFlaubertvue2

Chambre de Gustave Flaubert

 

Fils d'un champenois devenu chirurgien en chef à l'hôtel-Dieu de rouen, Achille-Cléophas Flaubert, et d'une normande de vieille souche, Anne-Justine-Caroline Fleuriot Gustave Flaubert était le quatrième d'une famille de six enfants, dont trois seulement survécurent, l'aîné, Achille, le quatrième, Gustave, et une fille cadette, Caroline. Il fit ses études au collège de sa ville natale et ne s'y distingua point autrement que par un goût très prononcé pour l'histoire; reçu bachelier, il partit pour Paris et s'inscrivit à l'Ecole de droit. Une maladie assez grave l'obligea peu de temps après à regagner Rouen. Il ne cherchait, du reste que l'occasion de renoncer à ses études qu'il n'avait entreprises que sur les injonctions formelles de son père et qui lui inspiraient une véritable horreur. Dès cette époque, tout travail étranger à la littérature lui apparaissait comme une diminution; il lisait beaucoup, il écrivait davantage encore; mais sans rien achever...

 

cartes-postales-photos-Maison-de-Campagne-des-FLAUBERT-ou-F.jpg

 

Flaubert et Croisset

 

Le hameau de Croisset, étiré au bord de la Seine alors que le village (devenu ville) et son église se trouvent sur la colline, était tout à fait campagnard au milieu du XIXe siècle, mais il est devenu aujourd'hui une zone industrielle longée par le boulevard Flaubert qui le coupe du Fleuve. Il reste cependant adossé à la forêt de Canteleu qui, malgré son urbanisation importante à partir de 1950, se revendique comme la porte ouest de l'agglomération rouennaise et son poumon vert, avec la forêt qui couvre environ 70% du territoir de la commune.

 

Gustave Faubert est resté attaché toute sa vie à Croisset qu'il évoque avec affection dans une lettre écrite en Egypte en 1850: << là-bas sur un fleuve plus doux, moins antique j'ai quelque part une maison blanche dont les volets sont fermés, maintenant que je n'y suis pas >>, mais il n'en a pas laissé de descriptions particulières. Il y vécut presque constamment à partir de 1851, << mon vrai domicile, celui qui est habité le plus souvent >> dit-il dans une lettre à la princesse Mathilde en décembre 1865, même s'il conserva d'abord un domicile à Rouen, puis à Paris, 42, boulevard du Temple, où il passera quelques mois chaque hiver jusqu'en 1872. Il quittera aussi Croisset occupé par les Prussiens pendant l'hiver 1870-1871 en se repliant chez sa nièce à Rouen.


 plaque.gif

Il aimait le cadre paisible de cette Normandie campagnarde, rêvant en regardant les bateaux sur la Seine sur laquelle il canotait avec plaisir dans sa jeunesse, mais en vieillissant  << presque jamais Flaubert ne quittait son cabinet de travail, n'aimant pas marcher >> note Maupassant dans ses souvenirs, cette << horreur de l'exercice >> est soulignée aussi par les Goncourt dans une de leurs remarques << Point de mouvement : il vit dans sa copie et dans son cabinet. Point de cheval, point de canot >>. Gustave Flaubert vivait sans éclat dans une sobriété relevée là encore par les Goncourt : << c'est un intérieur assez sévère, très bourgeois et un peu serré >>

maison.jpgLa maison de campagne de Déville-les-Rouen fut détruite...

 

Flaubert travailla longuement à ses oeuvres dans cette maison de Croisset : on sait que les plus importantes sont le fruit de quatre ou cinq ans d'efforts incessants à la quête de la perfection stylistique, mais Croisset fut également le lieu de l'amitié partagée avec ses amis écrivains, mais aussi le lieu de relations plus personnelles (par exemple Elisa Schlésinger devenue veuve vint à Croisset en novembre 1871). Il y a écrit des milliers de lettres à de multiples correspondants (au premier rang desquels se trouve Louise Colet avec qui Gustave Flaubert eut une liaison longue, mais houleuse).


 perron-copie-1.jpg

  et rachetée par une entreprise. Le perron à cependant été conservé.

 

Voyageant de moins en moins, Flaubert mérita ainsi de plus en plus son surnom d'<< ermite de Croisset >>. Il était servi à la fin par une unique domestique, Julie, au service de la famille depuis 1825 et qui sert de modèle à la Félicité d'un coeur simple, l'un des Trois Contes  de 1877 : c'est elle qui le trouva mourant au milieu de ses manuscrits le soir du 8 mai 1880 où l'emporta une attaque cérébrale.

 

 

Le destin de la maison

 

croisset.jpgSeul vestige de la propriété de Croisset, où Flaubert écrivit toute son oeuvre et y reçu ses amis : Maupassant, George Sand, Louis Bouilhet, Edmond de Goncourt, Emile Zola etc.....La ville de Rouen en a fait un musée littéraire. On y trouve des portraits de famille , d'amis et des objets de son cabinet de travail.

Renseignements au : O2 35 71 28 82

  

 La maison qui se dégradait, et que les propriétaires, les Commainville(la nièce de Gustave Flaubert et son mari) n'avaient plus les moyens d'entretenir fut vendue. Une société industrielle la racheta et la rasa pour bâtir une usine à pétrole qui fut transformée en une importante distillerie de 4000m2 qui fut à son tour détruite entre les deux guerres, et remplacé en 1949 par la centrale électrique de Dieppedalle.

au-pavillon-de-Croisset.jpg

Cloche du pavillon de Croisset

 


 Le pavillon de jardin a été sauvé et acheté en 1905 par la société des amis de Flaubert : il a été donné à la ville de Rouen en 1906 pour y aménagé le petit musée où l'on peut voir un portrait de Gustave Flaubert, quelques feuilles manuscrites et quelques objets ayant appartenu au grand écrivain comme un encrier ou des pipes.

 

Ses oeuvres principales :


1857 : Mme de Bovary

1862 : Salammbô

1869 : l'Education sentimentale

1874 : La tentation d Saint Antoine

1877 : Trois contes

1881 : Bouvard et Péruchet


tombe2.jpg

  Il repose au cimetière Monumental de Rouen

 

L'enterrement de Gustave Flaubert

d'après Emile Zola (extrait)

 

 

 

... Encore s'explique-t-on que beaucoup aient hésité à venir de Paris[...] Mais ce qui est inexplicable, ce qui est impardonnable, c'est que Rouen, Rouen tout entier n'ait pas suivi le corps d'un de ses enfants illustres. On nous a répondu que les Rouennais, tous commerçants, se moquaient de la littérature.

Cependant il doit y avoir dans cette grande ville des professeurs, des avocats, de médecins(...), enfin des esprits cultivés qui avaient appris par les journaux la perte que venait de faire la littérature française.

Eh bien ! personne n'a bougé ; on n'aurait peut-être pas compté deux cents Rouennais dans le maigre cortège (...) Le long des quais puis le long de l'avenue que nous avons suivie, quelques groupes de bourgeois regardaient curieusement. Beaucoup ne savaient même pas quel était ce mort qui passait ; et, quand on leur nommait Flaubert, ils se rappelaient seulement le père et le frère du grand romancier, les deux médecins dont le nom est resté populaire dans la ville.

La vérité est que Flaubert, la veille de sa mort, était inconnu des quatre cinquièmes de Rouen et détesté de l'autre cinquième. Voilà la gloire.

 

...En bas, sur le port, lorsque hébétés de fatigue et de chagrin, Goncourt nous a ramenés, Daudet et moi, à l'hôtel où il était descendu, une musique militaire jouait un pas redoublé, près de la statue de Boiledieu. Les cafés étaient pleins, des bourgeois se promenaient, un air de fête épanouissait la ville [...]

  

   Ah ! les tristesses des enterrements !

 

  http://www.etudes-litteraires.com/flaubert.php

 

 


Photo 017

Partager cet article
Repost0
18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 23:00

 img0.jpg

 

img1-copie-1.jpg

 

img2-copie-1.jpg

 

img3-copie-1.jpg

 

img4-copie-2.jpg

 

img5.jpg

 

img6-copie-1.jpg

 

img7.jpg

 

img8-copie-1.jpg

 

img9.jpg

 img10.jpg

 

img11-copie-2.jpg

Partager cet article
Repost0
18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 06:27



Si je pouvais tout recommencer
Tout recommencer, tout effacer
Sur le chevalet je mettrais ma toile
Afin d'y dessiner des étoiles

Si je pouvais  tout recommencer
Tout recommencer, tout effacer
  Sur la toile je dessinerais un monde meilleur
Un monde de tolérance au mille et une couleur

Si je pouvais tout recommencer
Tout recommencer, tout effacer
Sur la toile je dessinerais une colombe
Une colombe survolant le monde

Si je pouvais tout recommencer
Tout recommencer, tout effacer
Sur la toile je dessinerais une chanson
Une belle chanson appelée pardon
 
Si je pouvais tout recommencer
Tout recommencer, tout effacer
Sur la toile je dessinerais un miroir
Un joli miroir au reflet de l'espoir ...


©Harmonia



 
s43axul9.gif

Partager cet article
Repost0
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 23:00

 

2j65pw8.gif

 
Que chaque jour qui passe
Ne soit pas une impasse
Mais une journée d'espoir

Porteuse d'une nouvelle histoire

 

Qu'il soit la première pierre

A une vie belle et sincère 

Annonciateur d'un long chemin

A parcourir main dans la main...

 

©Harmonia

 

 

 

 gui.gif

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:20

 

 

 

img035.jpg

  Les fleurs avaient leur langage, Cicely Mary Barker leur a inventé des fées. Cette artiste britannique (1895-1973) est restée longtemps une enfant fragile.

 

 Bercé de comptines, nourri d'albums illustrés, son esprit vagabonde avec Wendy et Peter Pan, Alice et le lapin blanc... Elle se passionne pour la botanique et, comme elle a un joli coup de crayon.

 

On lui offre des cours d'art par correspondance. Encouragée par les succès de ses premières illustrations parues dans les magazines, Cicely entreprend de se consacrer à son amour de la flore. ainsi naîtront Les Flowers Fairies, qu'elle accompagnera de poésies de son inspiration.

 

Étrangement méconnue en France, l'oeuvre de Cicely Mary Barker est célébrée dans le monde entier. Elle est ici magistralement présentée par Pierre Dubois.

 

Épris de longue date de ces créatures gracieuses, l'auteur des grandes encyclopédies des lutins, des fées et des elfes éclaire le trajet peu ordinaire d'une artiste à la fraîcheur angélique. Laissez-vous charmer par la fée coquelicot, l'elfe des crocus, celui du bleuet et les quelques cent quarante portraits magiques qui composent ce album

 

img037.jpg

  Petit extrait de ce merveilleux livre, qui n'ait qu'un survol,  ne permettant pas d'en montrer toute la beauté !

 

img038.jpg

 

La fée des épines noires 

 

Le vent est froid, le printemps tarde à revenir

 Les bois sont bruns et nus;

Mars s'achève; bientôt avril va regarnir

Les arbres dévêtus.

Mais déjà, les baies et les taillis laissent voir

 Un spectacle enchanteur :

Voyez les branches arides de l'épine noire

Vêtues de blanches fleurs !

img040.jpg

 

Chaque illustration est associée à une plante ou une fleur, accompagnée d'une  poésie qui donne au livre un coté enchanteur. Livre précieux pour la beauté de ses photos et de ses textes.

 

Si vous aimez le monde enchanteur et magique, des elfes et des fées, ce livre est fait pour vous. Livre précieux pour la beauté de ses photos sur papier glacé, et pour la poésie contenue dans ses pages... Un livre à offrir ou à s'offrir...

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Harmonia : Pour un monde meilleur
  • : Mon blog se veut avant tout un lieu de partage, d'écoute, de tolérance et de respect. Il se compose de poésies, de biographies, de pensées et réflexions...
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Appréciation

 

2ad8d915

Lisabuzz.com parle de Pour un monde meilleur : Alors là, franchement, c est du caviar, du web-caviar pour être exact ! Pour un monde meilleur regorge de traits d esprits et de perles linguistiques... D ailleurs, peut-on parler de Blog, alors qu il s agit, à n en pas douter, de grande litterature ? Le Nord Ouest a enfin trouvé son nouveau Victor Hugo en la personne de Harmonia.messidor. Ca va être dur de faire mieux. pourvu que ca dure ! signé http://blog.lisabuzz.com

Archives

Petite info

Mon blog n'a aucune prétention littéraire, simplement l'envie de partager avec vous, mes réfexions, mes pensées et parfois mes indignations...

Je remercie cependant LISABUZZ pour son commentaire plein d'humour...

Copyright

copyright 6

00040706

Photo

8y0t7jh8.jpg

Texte Libre

 

 

 

oiseaux

 

 Certaines photos,trouvées sur le net

ne sont peut-être pas libres de droits

  Si toutefois, il s'avérait que l'une d'elles

est échappée à ma  vigilance, veuillez

 m'en informer afin de la supprimer

le plus rapidement possible. Merci