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12 juillet 2019 5 12 /07 /juillet /2019 08:25
Vieillir, c'est chiant !
« Vieillir, c’est chiant. » Un superbe texte de Bernard Pivot

Avec les années qui s’écoulent et le temps qui file chaque année et chaque jour de plus en plus vite, Bernard Pivot a écrit un texte qui ne vous laissera pas de marbre.

Par Louise Meunier. Le 06/05/2019

Le conséquences du temps, combattu et sujet abordé depuis l’antiquité avec par exemple : l’un des fragments poétiques qui provient de l’époque archaïque Sappho, déplore en 600 avant J.-C. la fugacité de la jeunesse.

« L’âge a ridé ma peau, et sous mes lèvres blêmes, peu de dents tiennent bon ; quant à ma chevelure, ses épis noirs jadis sont aujourd’hui tout blancs. Je ne me soutiens plus sur mes jarrets tremblants, moi qui jadis dansais parmi vous, ô mes sœurs, vive comme le faon, le plus vif des danseurs (…). Mais je veux jusqu’au bout savourer la clarté/ Et vous aimer. »

Personne n’a encore jamais trouvé un élixir de jouvence ou une quelconque potion magique d’immortalité.

Et s’il y a bien quelque chose face à laquelle nous sommes tous égaux c’est bien la vieillesse et le temps qui passe.
 

Le temps est éphémère. Et les auteurs, les poètes ont toujours aimé écrire sur ce sujet intemporel de l’existence de l’homme sur Terre. Et c’est le thème que Bernard Pivot a voulu traiter, non sans une pointe d’ironie intitulé « vieillir, c’est chiant » ! Un texte superbe et qui, j’espère vous inspirera .

Ce texte que vous allez lire est un court extrait de son livre Les Mots de ma vie écrit en 2011.

C’est l’histoire d’un homme qui n’aurait pas voulu vieillir, mais qui fait contre mauvaise fortune bon coeur en acceptant ce destin avec force et honneur plutôt qu’avec mélancolie et abandon.

Voici le texte un extrait du livre Les Mots de ma vie:

« J’aurais pu dire :
Vieillir, c’est désolant, c’est insupportable,
C’est douloureux, c’est horrible,
C’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant »
Parce que c’est un adjectif vigoureux
Qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.

Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.

On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien…. Même à soixante.

Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard des jeunes…..
Des hommes et des femmes dans la force de l’âge qui ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.

J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.

Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.

Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
« Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ».

Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons !

Et du ‘cher Monsieur Pivot’ long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place…
J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. !!!… ?

– « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que ».
– Moi aussitôt : « Vous pensiez que ? »
– « Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. »
– « Parce que j’ai les cheveux blancs ? »
– « Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça a été un réflexe, je me suis levée. »
– « Je parais beaucoup… beaucoup plus âgé que vous ? »
– « Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge. »
– « Une question de quoi, alors ? »
– « Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois. »

J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir, tant qu’à faire, des heures exquises.
C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.

La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’Adagio du Concerto n° 23 en La majeur de Mozart, soit, du même, l’Andante de son Concerto n° 21 en Ut majeur,
musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés.
Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement.
Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge ?… Non, Mozart. »

 

LIVRE LES MOTS DE MA VIE :BERNARD PIVOT

Pour nuancer, ne nous plaignons pas : vieillir, est un privilège qui n’est pas donné à tout le monde [ Proverbe indien – Source : proverbe indien ] Le temps c’est aussi voir de belles choses grandir et grandir avec. Et aussi une chance de pouvoir faire mieux que nos pairs.

 

 

 
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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 07:00

 

Depuis 1981, il transmet son savoir-faire en Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Il est aujourd'hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire et a participé à l’élaboration de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification...

https://www.pierrerabhi.org/biographie

 

 

Une belle définition du bonheur pour cette homme sage qui est parvenu à faire de sa vie, une vie de bon sens et de simplicité, avec une philosophie du respect profond de l'homme et de la nature !

 

Un lien pour visiter Topsite et voter pour mon blog si vous le désirez...

<a href="http://www.nadidom.be/pages/topsite/vote.php?id=44"><img src="http://www.nadidom.be/pages/topsite/top-site-nadidom-150x45.jpg"></a>

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 07:00

Plus fort que la haine

  
- Le  livre de Tim Guénard est paru en 1999. Ce livre relate l'enfance et la vie de l'auteur. Il s'agit d'un témoignage bouleversant, quelquefois insoutenable...Je vous le conseille vivement, car ce livre est un livre d'espoir, pour ceux et celles qui ont traversé dans leur vie des périodes dramatiques, en pensant que jamais ils ne se relèveraient, et  que la vie pour eux était  fini... Il a su croire en un monde meilleur...



- Ce témoignage est une preuve vivante qu'il n'y a pas de situation désespérée, même pour des vies "cabossées". 


Un jour, tout a basculé... Il a su  sortir de la prison de la haine dans lequel il s'était enfermé, et pourtant... Son évolution est surprenante et reste un merveilleux témoignage,  un exemple de courage et de valeurs humaines insoupçonnées... Un des plus beaux, mais des plus douloureux livres que j'ai pu lire !

Un livre que je conseille à toutes celles et ceux qui traversent de grandes difficultés et perdent espoir en l'avenir...


 ©Harmonia.Messidor

Article publié le 5/03/2009
 

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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 06:39
QUAND ON NE SE SENT PLUS UTILE
Par le 30 novembre 2015
Image of a frustrated or tired young brunette rubbing temples

Quand on a consacré la majeure partie de sa vie à s’occuper des autres et que nous nous retrouvons sans plus personne de qui prendre soin, nous traversons une période difficile qui nous remet beaucoup en question. À quoi, à qui sommes-nous utiles maintenant?

Si nous avons été dans le don de soi toute notre vie, nous avons probablement été une source de réconfort, de sécurité, de bien-être, d’amitié pour les autres. Mais nous, à quelle source nous sommes nous abreuvé?

Perdre le sens de notre identité parce que nous n’avons plus de travail ou que nous n’avons plus personne de qui prendre soin est souvent un choc pour bien des gens. C’est un deuil que nous devons faire sur ce que nous avons cru être pendant une partie de notre vie.

Et pourtant, en nous identifiant dans ce que nous faisions, plutôt que dans ce que nous sommes, nous avons construit une partie de notre identité à l’extérieur de nous-mêmes.

Ce sentiment d’inutilité qui nous envahit alors, de vacuité même parfois, est un cadeau de la Vie pour nous montrer qu’il est plus que temps de commencer à prendre soin de nous! Nous nous sommes oubliés pendant toutes ces années à aller vers l’extérieur, il est temps que nous fassions un autre bout de chemin en allant vers l’intérieur, en allant à l’intérieur de soi. Reconnaissons-nous la personne que nous sommes devenues? Où est l’enfant en nous avec ses rêves et ses désirs? Les avons-nous réalisés?

Les temps d’arrêt dans notre vie, par perte ou fin d’emploi, par solitude, par maladie ou volontaires, sont des occasions privilégiées de faire le point, en soi, de voir où nous sommes rendus et où nous voulons aller maintenant.

Si nous avons consacré une partie de notre vie aux enfants, au travail, au conjoint, aux parents, il est essentiel que nous revenions vers nous pour nous réapprivoiser, pour nous redéfinir parfois, pour réapprendre à nous aimer, souvent.

Redevenir notre meilleur ami est un merveilleux cadeau à nous faire, quel que soit notre âge.

Ce n’est pas le sentiment d’être utile qui est le plus important pour notre âme, c’est la conviction profonde d’être à la bonne place, au bon moment, en tout temps.

Diane Gagnon

Mon livre, « Apprendre à s’aimer, un jour à la fois », est disponible ici.

Aussi Disponible sur Amazon, iTunes, Kobo, Google Play, Createspace.

Abonnez-vous à ma page d’auteur pour recevoir mes textes chaque jour

Par le 30 novembre 2015
 
 
Il y a des passages difficiles dans la vie - le départ des enfants, le décès des parents, la retraite, et la vieillesse... Il faut redonner un sens à notre vie, afin de continuer notre parcours...
 
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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 09:00
Les conquérants aveugles

Les conquérants aveugles est un livre de Rémy Chauvin, que je viens de relire, et qui m'a conforté dans le danger de s'en remettre aux scientifiques, comme à des Dieux, alors que ce ne sont que des hommes...

Introduction

 

Nous autres hommes de sciences sommes des conquérants; nous partons à l'aventure exactement comme des explorateurs. Quand le terrain est conquis nous l'organisons avec méthode; mais dans la phase qui précède la conquète, encore une fois c'est l'aventure et nous ne sommes pas souvent en état de dire pourquoi nous avons suivi tel chemin plutôt que tel autre. Moi-même très souvent, dans le demi-siècle que j'ai vécu dans les laboratoires, je n'ai pas voulu admettre une hypothèse parce qu'elle ne me << plaisait pas >>; je ne la trouvais << pas belle >> et parfois hélas, c'était pourtant la bonne.

L'intuition des préférences qui remontent parfois à l'enfance, les aléas de l'éducation, telle ou telle lecture qui nous a frappé, que sais-je encore, voilà quelques uns des facteurs extrarationnels qui nous guident dans des routes inconnues. Une inquiétude, une joyeuse angoisse, l'inspiration subite, tous les pièges du coeur comme disaient les anciens, voilà nos compagnons.

... Nous ne sommes pas des anges, pas plus que ceux qui n'ont jamais pénétré dans un laboratoire; nous voilà déchirés par des passions multiples, l'ambition, le désir de la gloire, la jalousie, la haine assez souvent; n'oublions pas l'admiration, l'amitié, le dévouement mais avant tout le terrible individualisme qui caractérise les hommes de science; car ce sont des guerriers solitaires, tout au moins les plus grands, les découvreurs, et non pas la troupe immense qui ne fait que suivre.

... D'écrire l'homme de science, qui manie de ses mains débiles un outil tout-puissant. Exposer comment cet outil, malgré les insuffisances de ses créateurs, a changé le monde et va changer plus encore; se demander comment le diriger puisque l'arrêter n'est pas possible et que les hommes de science livrés à eux-mêmes n'en sont plus capables. Telles seront les trois parties en lesquelles je diviserai ces réflexions qui frisent parfois l'inquiétude, si ce n'est l'angoisse.

 

Si je vous propose ce livre, ce n'est pas pour dénigrer les scientifiques, mais simplement pour un peu  les..."démystifier", et rendre hommage à Rémy Chauvin d'avoir osé briser le silence et nous amener à une profonde réflexion sur le futur...

 

Les conquérants aveugles de Rémy Chauvin (1913-2009)

http://www.metapsychique.org/Remy-Chauvin.html

Editions Robert Laffont

 

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 08:20
Quand l'écriture devient thérapeuthique

Outre le plaisir de développer des idées, l'écriture peut aider certains à se trouver ou se retrouver...

L'article publié aujourd'hui, permet de mieux comprendre son aspect thérapeuthique


http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Reponses-d-experts/Quand-l-ecriture-devient-therapeutique

 

Pour les personnes intéressées par le sujet, je suggère le site d'Elisabeth Leborgne : Plume dedans Plume dehors. Cet atelier d'écriture permet aux personnes intéressées  par le sujet, de découvrir et développer leur talent, dans un cadre convivial et chaleureux.

Ses longues années d'expérience, restent la garantie de son sérieux et de ses compétences

 

http://plumededansplumedehors.blog4ever.com/

Tel :06.14.94.91.98

 

 

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 07:00
N'oublie pas de m'aimer

N'oublie pas de m'aimer !

 

Un livre de Charlotte Valandrey

 

A découvrir, pour ceux  qui ne connaisse pas encore ce livre. L'auteur relate son parcours, sans grandiloquence, avec des pointes d'humour et de philosophie de la vie...

Malgré ses graves problèmes de santé et les épreuves qu'elle dut affronter, son livre est une leçon d'optimisme. Un amour mystérieux...

Mais je ne veux pas déflorer le sujet, car il mérite que chacun découvre cette histoire vraie, qui peut sembler invraisemblable, et pourtant...

A conseiller à tous ceux qui ne croit plus aux miracles, et qui ont perdu foi en la vie.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 07:34

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C'est  en fouillant dans mes souvenirs, en remontant le temps, le temps de l'enfance, où les livres furent ma grande passion,  que je me souviens plus particulièrement de deux livres : Sans famille de Hector Malot, et l'Allumeur des réverbères, sont mes premières lectures (enfin, celles qui m'ont laissé mes plus beaux souvenirs ).

 

J'aimais les mots, les mots justes, ceux qui traduisent les pensées, qui font rêver, voyager... J'aimais, la faculté de description qu'ont les romanciers à vous transporter dans un monde réel ou irréel, merveilleux, angoissant ou émouvant...

Un monde dans lequel, le narrateur nous fait pénétrer au gré de sa fantaisie et de son imagination, laissant la liberté au lecteur, une interprétation différente...

 

Boulimique, j'avais besoin de découvrir de nouvelles histoires, rire, souffrir, pleurer, humer tous les parfums, vivre avec les protagonistes toutes les émotions. Chaque livre était une aventure toujours trop vite terminée.

 

 Je me souviens de : - L'homme qui parlait à l'oreille des chevaux. Un roman que j'avais trouvé fabuleux, mais, le film, m'avait déçu. Non pas parce qu'il n'était pas bon, mais, il ne correspondait pas à l'idée que je m étais faite de l'histoire... Le livre laisse une grande part de liberté à l'imaginaire.

 

Le réalisateur d'un film, impose sa vision du scénario. Il est beaucoup plus difficile, d'avoir sa propre interprétation. Les photos, les plans, les lieux, sont là, pour accréditer l'histoire.

 

Lire, c'est voyager !

 

©Harmonia

 

 

 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 00:00

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C'est dans le livre : Le temps d'écrire, que Blanche relate le stratagème employé pour obtenir un joli dessin de Picasso Elle eut l'idée géniale de se présenter comme une petite fille, voulant offrir un joli dessin, pour la fête de sa maman. Mais, n'étant pas très douée, disait-elle, elle sollicita Picasso, accompagnant sa demande d'un petit poème.

Picasso, touché par le poème de la "petite fille", lui dessina une  jolie rose.

 

J'ai choisi l'histoire de la rose de Picasso, afin de démontrer la ténacité et la conviction de Blanche, qui malgré les difficultés et les railleries de son mari, s'est toujours accroché à son rêve, afin de faire de ce rêve une réalité. Il faut vouloir disait-elle ! Toute sa vie elle a voulu, et vouloir, c'est pouvoir !

 

Je vous encourage à lire ce livre, afin de découvrir ce qu'est devenue la Rose de Picasso... De nombreuses anecdotes et des révélations touchantes, vous permettront de mieux connaître le parcours "atypique" de Blanche.

 

Je vous conseille vivement la lecture de : Le temps d'écrire, mais également - L'école des champs, afin de comprendre le parcours de Blanche Une découverte pour certains, une relecture pour d'autres, mais un encouragement incontestable à ceux qui doutes et se découragent face aux combats de la vie...

 

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Lien :
Pour les personnes intéressées par les livres et recueils
 de poésies de Blanche Maynadier, l'association :
Le P.A.R.C : http://leparc.populus.ch/ 
 Martial Maynadier (fils de Blanche)  président actif de l'association.
 répondra à toutes vos questions.
Un lien permanent : - Blanche Maynadier -  figure dans la colonne de droite de mon blog

 

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 06:29

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La montagne de lumière, est un livre de Henriette Vacquié, découvert par hasard.

Le titre m'a inspiré, et je dois dire que je n'ai pas regretté. J'ai déjà publié quelques extraits, qui n'était pour l'auteur que des notes intimes, impressions ou réflexions confiées au papier après de longues randonnées en montagne.

 

6- Gentiane de Koch

 

...Certains jours, je cueille la beauté tout au long du torrent éclairé par la parure dorée des bouleaux et des saules : long ruban irisé se mouvant entre les gros rochers bordés eux-mêmes d'une aura lumineuse, écume blanche des cascatelles jaillissant en milliers de gouttelettes, lucioles tremblant sur l'eau assagie, magie de la couleur, de la beauté, de la vie.

Les cimes des pins tremblent dans la lumière, les rhododedrons tapissent de leurs feuilles vermissées les rochers amoncelés, les aiguilles des genêts se pressent en touffes verdoyantes; tout vibre sous le soleil et les petits crocus, émervillés et joyeux, s'épanouissent sous la chaude caresse.

 

023.gif... J'ai vu des petites primevères blotties au creux de rocher agiter crânement leurs corolles roses, et le blanc crocus forcer la résistance de grandes plaques de neige mouillée. J'ai vu les feuilles de jonquille poindre timidement dans les prés encore jaunis, et une gentiane, en avance au rendez-vous, prête à ouvrir sa coupe d'azur.

 

025.gif... Notre sommet intérieur n'est-il pas cet idéal inaccessible vers lequel nous essayons de tendre ? Comme la ligne d'horizon, il s'éloigne au fur et à mesure que nous croyons nous rapprocher de lui. Mais qu'importe ! chaque degré franchi nous enrichit d'une nouvelle vision qui nous incite à aller plus loin encore. Et la route vers la lumière se poursuit lentement....

 

 

 

  Une ode à la montagne. Une description faite d'émotion où transpire l'amour de la nature. Des passages sublimes vous font partager et vivre avec l'auteur la beauté des lieux. Je conseille vivement ce livre.

 

 

Henriette Vacquié

Editions Prosveta

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  • : Le blog de Harmonia : Pour un monde meilleur
  • : Mon blog se veut avant tout un lieu de partage, d'écoute, de tolérance et de respect. Il se compose de poésies, de biographies, de pensées et réflexions...
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Lisabuzz.com parle de Pour un monde meilleur : Alors là, franchement, c est du caviar, du web-caviar pour être exact ! Pour un monde meilleur regorge de traits d esprits et de perles linguistiques... D ailleurs, peut-on parler de Blog, alors qu il s agit, à n en pas douter, de grande litterature ? Le Nord Ouest a enfin trouvé son nouveau Victor Hugo en la personne de Harmonia.messidor. Ca va être dur de faire mieux. pourvu que ca dure ! signé http://blog.lisabuzz.com

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