J’étais à des années lumières de penser qu’un jour je serai victime de dénigrement par des médias. Non pas que je sois irréprochable (bien entendu, et je l’ai toujours dit, je suis aussi parfois rattrapé par mes propres contradictions ; qui ne l’est pas ?) mais parce que, en mon âme et conscience, j’ai voué mon existence depuis plus de cinquante ans, à participer à une évolution positive de l’histoire de l’Humanité. Cela s’est traduit par une posture morale et intellectuelle mais aussi par des actions concrètes en faveur de la vie et des populations laissées pour compte sur notre planète, comme par exemple, celle que j’ai consignée dans l’ouvrage « L’offrande au Crépuscule » primé en 1989 par le Ministère de l’Agriculture.
Je suis conscient qu’en étant devenu un « homme public », je suis exposé à ce que mes propos soient discutés, remis en question voire déformés, cela est logique, normal voire salutaire. Néanmoins, les attaques ou les doutes émis sur le sérieux et la probité des structures que j’ai créées ou sur ma propre intégrité ne sont pas acceptables. Les structures bénéficient du soutien du grand public et font preuve d’un engagement sans faille. La transparence financière y est de rigueur, tout comme le contrôle des comptes par des cabinets d’expertise indépendants. Pour ma part - dois-je le redire ?- je n’ai accumulé aucune fortune et l’essentiel de mes revenus sert à assurer le quotidien de ma famille, de plusieurs proches ou amis.
Aussi, j’affirme, avec toute ma sincérité, que ce que je précise ici est avant tout suscité par le souci de défendre ce qui a toujours motivé mon engagement pour la terre et l’humanisme et pas seulement pour défendre mon humble personne, sensible et blessée. Je retrouve, grâce à la bienveillance de tous, la sérénité nécessaire à la poursuite de mon chemin d’engagement.
Je laisse les amis répondre plus largement aux critiques, notamment Bernard Chevilliat, président du Fonds de Dotation, qui a toute ma confiance. Avec toute mon amitié.