- A juste titre, la corrida semble avoir de plus en plus de détracteurs. Au nom de quoi, infliger la souffrance à un animal ? Au nom de la tradition répondront les pros corrida ! L'homme - et son ego surdimensionné - son goût de domination, sa perversité et son besoin de prouver sa supériorité face aux animaux, n'est-elle pas une lacheté incontestable ? Le choix de combattre est SON choix et non celui de l'animal !
La souffrance engendrée au taureau par le torero - et parfois au cheval - lorsque le "spectacle" le met en scène, devient insoutenable ! J'ai voulu éviter certaines photos, afin de ne pas ajouter l'horreur à l'horreur, et l'abjection à l'abjection...
Et pourtant, l'animal n'a-t-il pas été reconnu comme un être sensible ?
Pourquoi les personnes âgées se retrouvent-elles souvent en situation d’isolement ?
L’isolement des personnes âgées est dû à une multitude d’événements qui viennent changer leur vie progressivement :
Le départ à la retraite pour les « jeunes seniors » : la retraite vient apporter une modification majeure au rythme de vie de la personne. Elle perd les relations avec ses collègues de travail, n’a plus besoin de sortir chaque jour du domicile pour aller travailler, ne peut plus se définir par son emploi lorsqu’elle rencontre une nouvelle personne (et oui, notre travail nous sert aussi à nous présenter en société et à trouver des sujets de conversation avec certaines personnes, ne serait-ce que pour évoquer les conflits avec le patron ou la bonne ambiance dans la société…).
Le veuvage : c’est le passage radical d’une vie de couple à une vie en solo. La personne avec qui nous échangions au quotidien n’est plus là. Il n’y a plus personne avec qui commenter les informations du journal télévisé, à qui parler de la météo, avec qui faire des projets… Un fort sentiment de solitude peut apparaître une fois le deuil terminé.
L’éloignement des enfants : à l’heure de la mondialisation les familles se disloquent et certains membres de la familles partent vivre à l’autre bout de la France ou à l’étranger. Cela provoque l’isolement des plus âgés qui ne se déplacent peu ou plus. La cellule familiale est de plus en plus éparse, et les parents âgés ne peuvent plus compter autant qu’avant sur leurs enfants, qui vivent trop loin pour apporter une aide quotidienne à leur proche. Il faut noter que 41% des personnes âgées n’ont plus de contact avec leurs enfants. C’est énorme !
Le vieillissement des amis : les amis aussi vieillissent ! Il devient alors difficile de se rencontrer. Certains ne peuvent plus se déplacer, d’autres sont fréquemment hospitalisés, d’autres déménagent dans une autre région pour être plus proche de leurs enfants…
La perte d’autonomie : avec l’âge, les personnes âgées se déplacent de moins en moins. Difficile alors de rencontrer du monde, d’échanger avec la boulangère, de voir autre chose que les pièces de sa maison… Une bonne partie de la vie sociale des personnes âgées est procurée par les échanges avec les commerçants, les voisins, les rencontres inopinées d’anciens amis ou de famille éloignée dans les supermarchés… Quand la personne ne peut plus sortir, elle est privée de tous ces prétextes pour tromper leur sensation d’isolement et de solitude.
Conséquences de l’isolement chez la personne âgée :
J’ai parlé en détail des effets qu’ont une vie sociale épanouie sur la mémoire et l’autonomie des personnes âgées dans cet article.
L’isolement amène la personne âgée à l’ennui et à la constatation du temps qui passe et affecte sa santé. Petit à petit, la personne se replie de plus en plus sur elle-même. Elle sort moins, prends moins soin de son apparence.
Viennent alors la sensation de monotonie et une perte des émotions. Il n’y a plus ni joie ni peine, juste l’attente dans un entre deux. La personne n’a plus faim, n’a plus envie de faire des activités et reste passive chez elle.
Il s’agit des symptômes d’une dépression. Il faut savoir que de nombreuses personnes âgées sont déprimées. Au point d’avoir des pensées suicidaires et certaines fois, de passer à l’acte. 28% des suicides en France concernent des personnes âgées. Des chiffres qui nous semblent étonnant tant la dépression de la personne âgée est ignorée voire tabou dans notre société.
Comment éviter une situation d’isolement ?
Afin de diminuer les risques d’isolement, il faut que la personne âgée soit au centre de notre attention et qu’elle se sente autonome au sein d’une société adaptée et compréhensive à son égard.
Il est donc possible d’augmenter ses contacts avec ses proches, ses amis, ses voisins. Avec un appel de 5 minutes, vous pouvez illuminer la journée de votre proche âgé.
Si vous faites les courses pour votre proche, demandez-vous s’il est en mesure de vous accompagner. Peut-être peut-il aller chercher le pain avec vous ou faire de petites tâches ? Cela lui permettra de voir du monde, de parler avec le commerçant, de peut-être rencontrer un voisin qui fait ses achats… Alors certes cela le fatiguera un peu et il peut même refuser de venir avec vous pour cette raison. Mais une fois qu’il sera dehors, votre proche sera content de s’être laissé convaincre.
Si votre proche ne peut plus se déplacer pour voir des amis, vous pouvez penser au système de taxi pour les personnes âgées et handicapée. Cela se nomme différemment en fonction des régions, mais il existe des transports à prix réduit pour les personnes âgées. Certaines compagnies de bus proposent également de venir chercher les personnes âgées chez elles et de les déposer à leur destination. C’est en quelque sorte comme un taxi collectif partagé avec plusieurs personnes âgées. N’hésitez pas à vous renseigner.
En ce qui concerne les activités, il y a de nombreux club qui s’adressent aux personnes âgées. Cela peut être pour les personnes âgées en forme, comme pour celles qui ont des troubles de la mémoire. Il y a même des activités qui ne sont pas officiellement pour les personnes âgées, mais dont le créneau horaire fait que le groupe est majoritairement composé de personnes à la retraite (je dis cela parce que je sais que beaucoup de personnes âgées refusent les activités “où il n’y a que des vieux”). Vous pouvez vous renseigner en mairie pour connaître les activités proposées par la commune ou au CLIC (centre local d’informations et de coordination) pour connaître toutes les possibilités qui existent pour les personnes âgées dans votre ville, que ce soit pour les activités ou pour les transports.
Enfin, vous pouvez décider de faire intervenir une personne au domicile de votre proche. Il peut s’agir d’une dame de compagnie, d’une AVS qui fera les courses avec votre proche ou fera des jeux avec lui, ou d’un bénévole dans une association ayant pour vocation de stimuler les personnes âgées. Des bénévoles d’Unis cité viennent proposer des activités dans la résidence de ma grand-mère, et je sais qu’ils viennent aussi pour une personne ou un couple au domicile de la personne âgée. Il s’agit de jeunes qui passent une fois par semaine tenir compagnie à la personne. Mais il existe de nombreuses autres associations dans ce genre…
N’hésitez pas, il y a de nombreuses choses que vous pouvez faire pour préserver la vie sociale de votre proche et ainsi lui permettre de garder le moral !
Mais qui a soulagé sa peine Porté son bois, porté les seaux Offert une échappe de laine Le jour de la foire aux chevaux
Et qui a pris soin de son âme Et l'a bercée dedans son lit Et qui l'a traitée comme une femme Au moins une fois dans sa vie
Le bois que portait Louise C'est le Bon Dieu qui le portait Le froid dont souffrait Louise C'est le Bon Dieu qui le souffrait
Ce n'était qu'un homme des équipes Du chantier des chemins de fer Alors laissé aux domestiques Elle le rejoignait près des barrières
Me voudras-tu, moi qui sait coudre Signer mon nom et puis compter L'homme, à sa taille, sur la route Passait son bras, la promenait
L'amour qui tenait Louise C'est le Bon Dieu qui le tenait Le regard bleu sur Louise C'est le Bon Dieu qui l'éclairait
Ils sont partis vaille que vaille Mourir quatre ans dans les tranchées Et l'on racontait leurs batailles Dans le salon après le thé
Les lettres qu'attendait Louise C'est le Bon Dieu qui les portait La guerre qui séparait Louise C'est le Bon Dieu qui la voyait
Un soir d'hiver sous la charpente Dans son lit cage elle a tué L'amour tout au fond de son ventre Par une aiguille à tricoter
Si je vous garde, Louise, en place C'est en cuisine, pas devant moi Ma fille, priez très fort pour que s'efface Ce que le curé m'a appris là
Et la honte que cachait Louise C'est le Bon Dieu qui la cachait Le soldat qu'attendait Louise C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber
Y'a cinquante ans, c'était en France Dans un village de l'Allier On n'accordait pas d'importance A une servante sans fiancé
Le deuil qu'a porté Louise C'est le Bon Dieu qui l'a porté La vie qu'a travaillé Louise C'est le Bon Dieu qui l'a été
- Gerard Berliner est un chanteur avec une sensibilité à fleur de peau. Une interprétation bouleversante et inimitable, sur un sujet délicat, qui donne des frissons...
La jeune fille enceinte (surtout en milieu rural), était la seule "coupable" de son état...
Une époque où "les filles mères" étaient la honte du village, en oubliant qu'il y avait un responsable à leur état, mais seule la femme en portait le poids. Elle était jugée, rejetée... Alors, face à une telle situation, certaines ont risqué leur vie pour cacher leur grossesse et parfois même, y mettre un terme...
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Ce samedi 17 mars à Chauvé, la Filmothèque généalogique du Pays de Retz consacre sa cousin’arbre à Sylvaine Billot, plus connue sous le pseudonyme de Mémé (le programme....
Ce samedi 17 mars à Chauvé, la Filmothèque généalogique du Pays de Retz consacre sa cousin’arbre à Sylvaine Billot, plus connue sous le pseudonyme de Mémé (le programme dans Le Courrier du Pays de Retz du 16 mars). Pendant près de 20 ans, Le Courrier de Paimbœuf a publié les textes en patois ou en français, drôle ou poétique, de cette paysanne atypique. Entretien avec Marie-Pierre Merlet, présidente de la Filmothèque.
• Pourquoi avoir choisi Sylvaine Billot ?
Marie-Pierre Merlet :“À chaque nouveau projet de cousin’arbre, nous passons en revue les personnalités du Pays de Retz susceptibles d’être retenues. À partir du moment où il a été prononcé, le nom de Sylvaine Billot a fait l’unanimité. Voilà 17 ans qu’elle est décédée mais elle reste une figure emblématique du Pays de Retz. Pour que ce choix soit définitivement validé, il fallait que la généalogie de Mémé soit bien ancrée dans le paysage local et que nous ayons l’accord de ses cinq petits-enfants. Ses deux conditions ont été remplies”.
• Avez-vous connu personnellement “Mémé” ?
“Au sein du bureau de notre association, personne ne l’a connu personnellement. Pour ma part, j’avais l’image de quelqu’un du terroir, un peu désuet ; j’ai découvert une personnalité hors du commun, très attachante, une femme d’une étonnante modernité, très en avance sur son temps, qui, tout en restant agricultrice et en s’occupant de sa famille, a pris des cours et est devenue une vraie poète, fréquentant la Société des historiens du Pays de Retz, collaborant avec des universités pour ses connaissances sur le patois… ”
• Comment s’est forgée sa notoriété ?
“Elle a commencé à être connue autour de Chauvé après la Seconde guerre mondiale. Elle écrivait des textes pour le théâtre de Chauvé, des monologues (textes en patois), des chansons… Les personnes qui les interprétaient étaient très sollicitées pour les mariages et les veillées. Mais sa vraie notoriété, elle l’a acquise à partir de 1971. Cette année-là, poussée par des amis, elle a frappé à la porte du Courrier de Paimbœuf. Il y a eu un vrai coup de foudre littéraire entre le directeur du journal, M. Caillaud, agrégé de grammaire, et Sylvaine, qui voulait toujours progresser. Ses textes ont tout de suite connu un grand succès. Ses chroniques sont parues dans Le Courrier pendant près de 20 ans, soit en patois, soit en français. La consécration fut le reportage que lui a consacré en 1976 Pierre Bonte pour la célèbre émission du Petit rapporteur de Jacques Martin. “
• Le succès de Mémé n’était pas que médiatique
J'ai découvert Sylvaine Billot, suite à la lecture du livre de Pierre Bonte : Le bonheur est dans le pré.
Pierre Bonte aimait le milieu rural et paysan. Il parcourait la campagne, afin de découvrir ce qu'il aimait tant, l'authenticité et le franc parlé des personnes qu'il rencontrait.
Sylvaine Billot, fut parmi ses découvertes. Une agricultrice, passionnée de poésie et de son patois régional... Afin d'assumer son goût de l'écriture, sans nuire à son travail, elle se levait très tôt, pour se consacrer à sa passion, ne voulant aucun reproches concernant son intérêt pour la plume...
Cependant consciente de ses lacunes, elle s'inscrivit à des cours d'écriture afin d'améliorer sa technique, ne voulant pas être ridiculisé et renvoyé à ses fourneaux... (elle ne manquait pas d'humour) !
Elle devint écrivain-poète ! Son parcours me rappela un peu, celui de Blanche Maynadier, que j'affectionne particulièrement.
Il est toujours intéressant de découvrir des personnes qui (à priori) ne semblaient pas avoir le profil de leur choix...
Si mon post est lu par la famille de Sylvaine Billot, je serais intéressée par un complément d'information concernant ses publications. Merci.
J'espère que cette vidéo vous amusera autant que moi, bien que... je ne sais pas si c'est la bonne solution pour apprendre aux enfants à dire la vérité !
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Une manière originale de jouer du piano ! Peut-être à tester pour les personnes ayant des problèmes, ou l'incapacité d'utiliser leur main, sans pour autant renoncer au piano...
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Mon blog se veut avant tout un lieu de partage, d'écoute, de tolérance et de respect. Il se compose de poésies, de biographies, de pensées et réflexions...