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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 16:38

 

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Il cheminait très lentement

Dos vouté sous le poids des ans

 Il n'avait pas vu l'hiver arrivé

 Le temps est si vite passé...

 

Il écoutait chanter le vent

Seul assis sur un vieux banc

Pensant à ses amis disparus

Qu'il retrouvera le jour venu...

 

Il écrivait ses souvenirs

Pour ceux qui voudront les lire

Espérant transmettre un peu de lui

 A tous ceux qu'il a tant chéri...

 

Il regardait le long chemin 

Le coeur libéré, et serein

De l'artisan ayant accompli

Le travail de tout une vie...

 

 

©Harmonia

 

 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 00:00

 

Un texte magnifique ! Rêve ou  réalité ? La musique, instant féerique,  ou chacun s'envole pour un beau voyage accompagné d'images, que seul le coeur et les émotions sont capables d'interpréter...
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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 06:59

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La délicatesse


Perles de rosée de la pensée

Elle effleure avec bonheur

Sans jamais se poser.

Tout est subtilité et douceur

Elle passe en silence

Avec la légèreté d'un papillon

Tout est élégance

Modestie et discrétion.

Elle a la fragilité du cristal

La pureté du diamant

Le parfum du santal

La beauté d'un soleil couchant.

Elle est douceur et finesse

Ses gestes sont gracieux

Empreints de tendresse

Tout en elle est harmonieux.

Sentiment impalpable

De grâce et de sensibilité

Alchimie du coeur et de l'âme

Tout en elle est générosité.

.


©Harmonia

 

 

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 00:00

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Je suis allé au marché aux oiseaux

Et j'ai acheté des oiseaux

Pour toi mon

amour

Je suis allé au marché aux fleurs

Et j'ai acheté des fleurs

Pour toi

mon amour

Je suis allé au marché à la ferraille

Et j'ai acheté des chaînes

De lourdes chaînes

Pour toi

mon amour

Et puis je suis allé au marché aux esclaves

Et je t'ai cherchée

Mais je ne t'ai pas trouvée

mon amour.

 

Jacque Prévert

 

 

gui

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 08:53

 

 

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Il est temps en ce début d'année

 De souhaiter à la terre entière

Une année d'amour et de paix

 Une symphonie de lumière

 Sur les chemins de l'amitié.

 Nos coeurs  à l'unisson

  Chantons nos rêves et nos souhaits

 Dans la joie, et dans le don

Comme une fête à célébrer

 Que l'on partage sans façon 

 

 ©Harmonia  

ynoe332

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 00:00

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Je ne cherche nullement à culpabiliser les familles, car je sais, que bien des personnes âgées sont entourées et aimées, mais il y a les autres...



Les personnes âgées

Elles sont toutes là, têtes baissées

Rien ne semblent  les intéresser

Elles ne lèvent plus les yeux

L'avenir est derrière eux

A quoi bon parler

 Elles ne sont plus écoutées...

Elles s'enferment dans le silence

 Face à l'indifférence.

Une chambre où tout est résumé :

Un petit bouquet de fleurs séchés

Quelques vieilles photos jaunies

De personnes qu'elles ont tant chéries 

Famille, enfants, ne viendront pas les visiter

Il faut comprendre, ils sont tellement occupés...

Elles sont si bien ici,

Soignées, nourries, blanchies...

 

Vous voilà au bout du long chemin

Sans personne pour vous tenir la main

Le grand voyage devient délivrance

Lorsqu'il n'y a plus d'espérance

Lorsque tous vous ont abandonnés

En oubliant de vous AIMER !
 

©Harmonia

 

 

gui

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 07:39

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Un gros perroquet gris échappé de sa cage,

 Vint s'établir dans un bocage,

Et là, prenant le ton de nos faux connaisseurs,

Jugeant tout, blâmant tout d'un air de suffisance,

Au chant du rossignol il trouvait des longueurs,

Critiquait surtout sa cadence.

 Le linot, selon lui, ne savait pas chanter ;

La fauvette aurait fait quelque chose peut-être,

Si de bonne heure il eût été son maître,

Et qu'elle voulut voulu profiter.

 Enfin aucun oiseau n'avait l'art de lui plaire,

 Et, dès qu'ils commençaient leurs joyeuses chansons,

Par des coups de sifflet répondant à leurs sons,

Le perroquet les faisait taire.

Lassés de tant d'affronts, tous les oiseaux du bois

Viennent lui dire un jour : << Mais parlez-donc, beau sire,

 Vous qui sifflez toujours, faites qu'on vous admire :

Sans doute vous avez une brillante voix ;

 Daignez chanter pour nous instruire. >>

Le perroquet dans l'embarras

Se gratte un peu la tête et finit par leur dire :

 << Messieurs, je siffle bien, mais je ne chante pas. >>

 

 

Jean-Pierre Claris de Florian - 1792

 

ynoel85

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 00:00

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 La ronde se pavanait sur la portée. 

Quatre temps, je suis la reine incontestée

Aucune ne pourra jamais m'égaler

 Cette mesure m'est réservée !

La blanche livide face à cette effrontée :

- Nous serons deux pour te contrer.

La noire recherchait l'unité,

Nous serons quatre, et tu le sais.

Les croches voulaient participer

Et surtout ne rien  céder

Les doubles croches très humiliées

N'allaient pas s'en laisser conter

Et ça continuait, continuait...

La zizanie était lancée .

La pause cherchant l'accord parfait  

Les remit toutes sur la portée.

- Vos temps sont différents en durée

Mais chaque note est le phrasé

Du compositeur qui l'a pensé

 L'harmonie n'a pas de rivalité

Vous serez toutes  chantées

Dans la joie et l'unité !

La musique est symbole de paix

 Ne l'oublier jamais !

 

 

 ©Harmonia

 

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 00:00

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Couleur douleur

 

 

Nous ne parlerons pas de la FEMME berbère

Dans un Ksar de l'Atlas ôcre et sans avenir.

Tissage manuel, feu à entretenir

 Toujours ceinte d'enfants sous l'oeil noir d'un cerbère.

 

Nous ne parlerons pas de la FEMME birmane

Prix Nobel de la Paix, murée en sa maison.

Dans Rangoon résigné, face à la déraison

La femme aux yeux de jade est une fleur qui fane.

 

Nous ne parlerons pas de la FEMME tchétchène

Quand la neige assourdit le pas des assassins.

Violeurs et pilleurs, ils ont de noirs desseins

Et la plaine rougie est une scène obscène.

 

Nous ne parlerons pas de ces FEMMES afghanes

 Dont les yeux gillagés se ferment de terreur

 Sous l'éclat de la bombe et le sang et l'horreur

 De corps déchiquetés en terres musulmanes.

 

 Nous ne parlerons pas de la FEMME irlandaise

Et de ces religions qui bâtirent des murs

Dans Belfast ou Armagh, quand les jours sont obscurs

Sur la Lande infinie où plonge la falaise

 

 Car la vie est ainsi, la vie est une FEMME

 Qui enfante souvent au hasard d'un destin.

Les puissants jouent aux dés, amassent le butin

La FEMME et son enfant sont au centre du drame.

 

 

©Françoise Pitte

 

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 07:25

 

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Victor Hugo, mon amour 

En 1633, un jeune dramaturge tombe amoureux d'une princesse de théâtre. Jaloux, il lui demande d'abandonner la scène. Par amour elle accepte, et comme elle s'ennuie : << Ecris-moi, lui dit-il, écris-moi tout ce qui fera battre ton coeur ce qui te trottera par la tête, tout ce qui fera battre ton coeur. >>
 Telle est l'origine de la merveilleuse correspondance que Juliette et Victor nous ont laissés en héritage de leur amour. De leur rencontre en 1833, lors de la lecture << Lucrèce Borgia >>, Jusqu'au 11 mai 1883, date à laquelle, après l'avoir adoré au point de tout lui sacrifier, elle ferme les yeux. A partir de cette époque, Victor Hugo cessa d'écrire, il ferma son encrier pour toujours. Preuve de son amour incommensurable pour celle qui fut sa muse.
En 1852 elle l'accompagna dans on exil à Jersey et puis en 1855 à Guernesey, mais sans jamais partager son toit. Elle lui écrivit tout au long de sa vie des milliers de lettres, qui témoignent d'un réel talent d'écriture selon Henri Troyat qui écrivit sa biographie en 1997.

 

 

Le 22 août 1834, Victor Hugo arrive à Étampes avec sa maîtresse Juliette Drouet, depuis Pithiviers et Yèvre-le-Chastel. Il y met par écrit ce poème tout inspiré par la passion que lui inspire Juliette Drouet

 

 

                   

Poésie de Victor Hugo à Juliette

 


Mon bras pressait ta taille frêle

Et souple comme un roseau;

Ton sein palpitait comme l'aile

 D'un jeune oiseau.

 

Longtemps muets, nous contemplâmes

 Le ciel où s'éteignait le jour.

 Que se passait-il dans nos âmes ?

Amour ! amour !

 

 Comme un ange qui se dévoile,

 Tu me regardais dans ma nuit

 Avec ton beau regard d'étoile

 Qui m'éblouit.

 

 

 

Correspondance de Victor Hugo à Juliette Drouet

 

 

7 mars 1833

Je vous aime mon pauvre ange, vous les savez bien, et pourtant  vous voulez que je vous l'écrive. Vous avez raison. Il faut s'aimer, et puis il faut se le dire, et puis il faut se l'écrire, et puis il faut se baiser sur la bouche, sur les yeux, et ailleurs. Vous êtes ma Juliette bien-aimée. Quand je suis triste, je pense à vous, comme l'hiver pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l'ombre. Vous voyez bien, Juliette, que je vous aime de toute mon âme. Vous avez l'air jeune comme un enfant et sage comme une mère, aussi je vous enveloppe de tous ces amours-là à la fois. Baisez-moi, belle Juju !

 

Septembre 1834

Je ne suis pas libre ce matin, et jamais pourtant je n'aurais eu tant besoin de te voir. Oh ! que je voudrais pouvoir courir chez toi en ce moment ! Comment vas-tu ? Comment as-tu passé la nuit ? Tu étais hier souffrante. Je suis dévoré d'amour et d'inquiétude. Oh ! ma joie, ma vie, ma bien-aimée ! Je suis triste ce matin. J'ai peur que les alliants et venants du dimanche ne m'empêchent d'être auprès de toi aussi vite et aussi longtemps que je voudrais. Pourvu encore que toi-même de ton coté tu puisses venir ! Pourvu que la fièvre que tu avais hier ne t'empêche pas de sortir aujourd'hui ! Oh ! plains-moi. Oh ! n'est-ce pas ? Tu viendras ?  Tu te portes bien ? Je te verrai ? Oh ! J'ai tant d'amour à te donner, tant de baisers à te prodiguer, sur tes pieds parce que je te respecte, sur ton front parce que je t'admire, sur les lèvres parce que je t'aime ! Ce n'est pas une couronne que tu devrais avoir sur la tête, c'est une étoile.

 

 

Janvier 1835

Et qui résisterait à tes adorables lettres, Juliette ! Je viens de les lire, de les dévorer de baisers comme j'en dévorerais ta bouche si je te tenais là. Je t'aime. Tu vois bien que je t'aime. Est-ce que tout n'est pas là ? Oh oui, je te demande bien pardon à genoux et du fond du coeur et du fond de l'âme de toutes mes injustices. Je voudrais avoir là comme tout à l'heure ton pied, ton pied charmant, ta main, tes yeux et tes lèvres sous mes lèvres. Je te dirais toutes ces choses qui ne se disent qu'avec  sourires et des baisers. Oh je souffre bien souvent, va, plains-moi. Mais je t'aime. Aime-moi !

Tes lettres sont ravissantes. Ma vie est faite des regards que me donnent tes yeux, des sourires que me donne ta bouche, des pensées que me donne ta journée, des rêves que me donne ta nuit. Dors bien cette nuit. Dors. Je pense que tu t'endors en ce moment. Je voudrais que tu visses cette lettre en songe, et le regard avec lequel j'ai lu les tiennes et le coeur avec lequel je t'écris celle-ci. Je te baise mille fois, Juliette bien-aimée, dans toutes les parties de ton corps, car il me semble que partout sur ton corps, je sens la place de ton coeur comme partout dans ma vie je sens la place de mon amour. Je t'aime tu es ma joie.

 

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 C'est à Villequier (76), le 21 novembre au Musée Victor Hugo, devant une quarantaine de personne, que nous avons eu le privilège d'écouter la lecture d'une partie de la correspondance échangée entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Lecture effectuée par la comédienne Catherine Postic (juliette Drouet) et Martial Maynadier (Victor Hugo). L'un et l'autre mirent leurs émotions et leur sensibilité au service du texte afin de captiver les auditeurs.

Michelle Lechevalier, pour la chronologie des évènements, afin de mieux situer les lettres dans le temps et les associer à des moments de vie. 

Catherine et Martial mirent leur coeur et leurs émotions dans la lecture de la correspondance de Juliette et de Victor.

La lecture semble simple a priori, mais la qualité du lecteur est de faire passer toutes les émotions et restituer les sentiments des auteurs.

Je ne peux que souhaiter qu'il soit réitéré ce genre d'initiative permettant à tous un beau moment de partage.

 

 

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  De gauche à droite : Michelle Lechevalier, Martial Maynadier et Catherine Postic (comédienne), lecteurs des correspondances de Victor Hugo et Juliette Drouet

Lettres choisies,
Victor Hugo, Juliette Drouet

 

 

Lettre de Victor Hugo à Juliette Drouet (Ed. Fayard)victor-hugo-juliette-drouet-50-lettres-d-amour-1833-1883-le

Juliette Drouet, Mon âme à ton coeur s'est donnée...

Victor Hugo (suite et fin) 

 

La vie que Juliette Drouet, immense amoureuse de Victor Hugo, dédie toute entière à l'écrivain n'est pas pour autant une vie cloîtrée. Pendant plusieurs années, durant l'été, le couple part régulièrement en Normandie, en Bretagne,en Belgique, dans le Nord de la France au bord du Rhin. Ces voyages sont source d'inspiration pour Victor Hugo; il évoquera les paysages, en particulier la mer dans ses poèmes mais aussi ses peintures et dessins.

 

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3 juin 1839, matin

Je sens couver en moi la maladie du voyage et je suis sûre même que ce que j'attribue à l'effet de la vaccine vient de la fièvre périodique du voyage. Et je ne crois pas  qu'il y est d'autre ordonnance pour ce genre de maladie qu'un passeport, d'autre pharmacie que des auberges, d'autres émollients ou cataplasmes que les banquettes de diligence du cabriolet. Qu'en dites-vous ?

Moi je vous dis que je vous adore.

Juliette

 

 

Viendront ensuite les combats politiques : lors de la tourmente de 1848, Juliette Drouet tient un journal de l'insurrection que Hugo retranscrit mot pour mot.

Puis en 1851, c'est elle qui l'aide à quitter clandestinement  Paris.

Durant 19 années d'exil, elle restera fidèle à son amour, le suivant partout, s'installant près de lui à Guernesey.

 Elle lui apportera un soutien sans faille :

 

 

Guernesey 24 février 1870 matin 8h

Bonjour, mon cher grand bien-aimé adoré, et salut à la république dont le 22ème anniversaire se lève aujourd'hui. Puisse-t-il te rendre à ta chère France cette année quittée : Lumière, Honneur, Paix et bonheur. C'est le voeu Héroïque et dédintéressé de mon coeur (...)

Juliette

 

Après le retour à Paris en 1870; Juliette demeurera aux cotés de Hugo, l'aidant, l'assistant, veillant sur le foyer comme une épouse, continuant à l'adorer comme l'amante qu'elle n'avait jamais cessé d'être, poursuivant son écriture malgré la fatigue de l'âge :

 

 

Paris 11 juillet 1882 mardi matin 7h30  

(...) Je ne sais quand ni comment cela finira, mais je souffre tous les jours de plus en plus et je m'affaiblis d'heure en heure. En ce moment, c'est à peine  si j'ai la force de tenir ma plume et j'ai grand peine à garder la conscience de ce que j'écris. Je me cramponne cependant à la vie de toute la puissance de mon amour pour ne pas te laisser trop longtemps sans moi sur la terre.

Mais hélas ! La nature regimbe et ne veut pas (...)

Juliette

 

 

Elle s'éteindra en 1883; Victor Hugo deux ans plus tard seulement.

 

 

L'homme infidèle aura été pour Juliette le poète fidèle : 

 

Quand deux coeurs en s'aimant ont doucement vieilli,

Oh ! quel bonheur profond, intime, recueilli !

Amour ! hymen d'en haut ! Ô pour lien des âmes !

Il garde ses rayons même en perdant ses flammes.

Ces deux coeurs qu'il a pris jadis n'en font plus qu'un.

Il fait, des souvenirs de leur passé commun,

L'impossibilité de vivre l'un sans l'autre

(Juliette, n'est-ce pas, cette vie est la nôtre

Il a la paix du soir avec l'éclat du jour,

Et devient l'amitié tout en restant l'amour !

 

 Victor Hugo. Toute la lyre: VI, 64 (publication en 1897)

 

 

 A la fin de l'exposition, un très beau et émouvant tableau représentant juliette Drouet au soir de sa vie (image), fait écho au portrait de la jeune juliette toute fraîche, rebondie, belle, et celui de Léon Noël qui souligne l'ovale parfait du visage, ses grands yeux noirs ses cheveux bruns et épais, ses épaules en courbes, ses lèvres charnues. Juliette Drouet est désormais une vieille femme, ses longs cheveux sont devenus blancs, sa peau  est ridée.

Mais ses yeux noirs ont la même profondeur, expriment le même mélange de résignation, de calme, de pugnacité et d'ardeur.

Comme si son amour fidèle avait conservé son énigmatique beauté, imprimé en elle une présence passionnée à la vie, gardé intacte, visible alors dans la seule expression du regard, une éternelle jeunesse.

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Enterrée au cimetière nord de Saint-Mandé, elle a voulu que fussent gravés sur sa tombe des vers que Hugo lui avait adressés en 1835 :

 

Quand je ne serai plus qu'une cendre glacée,

Quand mes yeux fatiguées seront fermés au jour,

Dis-toi, si dans ton coeur ma mémoire est fixée :

Le monde a sa pensée,

Moi j'avais son coeur !

 

 

 

 

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Article paru le 25/11/2010 et modifié le 1/12/2010

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