Le chat
Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre
Guillaume Apollinaire
Le chat
Je souhaite dans ma maison :
Une femme ayant sa raison,
Un chat passant parmi les livres,
Des amis en toute saison
Sans lesquels je ne peux pas vivre
Guillaume Apollinaire
Le vase brisé
Le vase ou meurt cette verveine
D'un coup d'éventail fut félé
le coup dut l'effleurer à peine,
Aucun bruit ne l'a révélé.
Mais la plus légère meurtrissure
Mordant le cristal chaque jour,
D'une marche invisible et sûre
En a fait lentement le tour.
Son eau fraîche a fui goutte ,à goutte
Le suc des fleurs s'est épuisé;
Personne encore ne s'en doute,
N'y touché pas, il est brisé.
Souvent aussi la main qu'on aime,
Effleurant le coeur, le meurtrit;
Puis le coeur se fend de lui-même,
La fleur de son amour périt;
Toujours intact aux yeux du monde,
Il sent croître et pleurer tout bas
Sa blessure fine et profonde :
Il est brisé, n'y touché pas.
Sully Prud'homme
C'est merveilleux d'être poète!
Le peintre, lui, a des couleurs
Au bout des doigts sur sa palette...
Nous, nous avons des mots plein le coeur,
Plein la tête...
Mais dans le fond, peintre et poète
Vont bien ensemble.
Quand le premier écrit mille nuances
Sous la magie de ses pinceaux,
Que le second arrive à peindre avec ses mots,
Ils se ressemblent
Et se mélangent leurs palettes...
On voit les mots et les couleurs
Main dans la main qui dansent, dansent...
Et moi je pense :
<< c'est merveilleux d'être poète >>
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Ce soir, il pleut !
Il pleut sur mon toit
Ce sont les pleurs de mon coeur,
Car tu es loin de moi !
Ce soir, je pleure,
Je pleure dans mon lit
Mon coeur n'a plus de joie,
Car tu es loin de moi !
Ce soir, je suis triste
Je ne t'ai pas vu
, Mon coeur, est égoïste
Car tu es loin de moi.
Reviens !
Restes près de moi
Je veux te voir toujours,
Ainsi que la nuit succède au jour.
Ne me quittes pas,
J'aurais trop de peine.
Reviens...
Puisque je t'aime
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Prendre un ancien par la main,
Pour la fin de son chemin
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un ancien par le bras,
Prendre un ancien par le coeur,
lui donner un peu de bonheur.
De la vieillesse soulager les malheurs,
prendre un ancien par le coeur.
Prendre un ancien par la main
Et lui donner ses refrains,
Qui lui rappellent sa jeunesse sa vie
Etre pour lui un ami.
Prendre un ancien par l'amour,
Pour embellir ses vieux jours.
L'aider à supporter le poids des ans,
Prendre un ancien en l'aimant.
Prendre un ancien par la main,
Et consoler ses chagrins,
Lui donner l'amour dont il a besoin,
Etre pour lui un soutien.
Prendre un ancien tel qu'il est,
L'entourer de son respect
En pensant que viendra le jour,
D'être un ancien à son tour
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La mort des oiseaux
Le soir au coin du feu,
J'ai pensé bien des fois
A la mort des oiseaux,
Quelque part dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone,
Les pauvres nids déserts,
Les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sur un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver !
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
Nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans le gazon d'avril où nous irons courir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ?
François COPPEE
Hommes de toutes couleurs,
Hommes de tous pays
Hommes d'ici et d'ailleurs
Hommes des cinq continents
Tendez-vous la main.
Cette terre où vous vivez
Cette terre que vous aimez
Cette terre nourricière
Cette terre, la terre de vos pères
Où le sang a coulé
Depuis tant d'années...
Tendez-vous la main
Afin que vos fils et vos filles
Puissent vivre en paix !
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L'oiseau blessé,
Comme l'oiseau blessé
Qui jamais ne pourra voler
Te voilà cher petit Nicolas
Sans personne pour te tendre les bras.
Toi le petit enfant,
Si beau, si innocent...
Petite chose ballottée,
Abandonnée puis placée...
Jamais tu ne connus les baisers d'une maman
Aimante, douce et cajolante.
Tu cherchais l'amour et la tendresse,
L'amour et les caresses.
Tu n'as reçu qu'indifférence
Et intolérance !
Dans tes yeux tant de mélancolie,
Stigmates des épreuves de ta vie.
Comme une fleur que l'on aurait oublié d'arroser
Et qui jour après jour, fini par faner,
Tu as refusé de grandir,
Tu as refusé de t'ouvrir...
Il te faudra, petit Nicolas,
Afin que ta différence
Ne soit plus source de souffrance,
Mettre des mots sur tes blessures.
Un jour, petit Nicolas
Tu rencontreras et tu partageras
Avec quelqu'un qui te ressemblera
Tes joies et tes souffrances,
Tu trouveras enfin le chemin de la délivrance !
Harmonia
Les clefs du bonheur
Je te remets les clefs
Du bonheur.
Garde-les près de ton coeur
Elles ont l'éclat
D'un jour de printemps.
Elles brillent tel un soleil
En été
Elles ont la patine
De l'automne.
Dans un écrin blanc,
Aussi blanc
Que la neige en hiver.
Attention aux voleurs
De bonheur.
Attention à ne pas ouvrir
La porte aux faiseurs
De malheur.
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Lisabuzz.com parle de Pour un monde meilleur : Alors là, franchement, c est du caviar, du web-caviar pour être exact ! Pour un monde meilleur regorge de traits d esprits et de perles linguistiques... D ailleurs, peut-on parler de Blog, alors qu il s agit, à n en pas douter, de grande litterature ? Le Nord Ouest a enfin trouvé son nouveau Victor Hugo en la personne de Harmonia.messidor. Ca va être dur de faire mieux. pourvu que ca dure ! signé http://blog.lisabuzz.com
Mon blog n'a aucune prétention littéraire, simplement l'envie de partager avec vous, mes réfexions, mes pensées et parfois mes indignations...
Je remercie cependant LISABUZZ pour son commentaire plein d'humour...
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