12 septembre 2009
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Published by Harmonia-messidor
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Photos
10 septembre 2009
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23:00
Mon petit doigt m'a dit,
Que tu n'étais pas très sage,
Que partout c'est l'étalage...
Tu as gribouillé sur le canapé
Maman a du sévir et se fâcher...
Mon petit doigt m'a dit,
Que tu es très polisson,
Dans l'entrée, sous le paillasson,
Tu as caché le cahier de Dorothée
Pour t'amuser, et la faire chercher...
Mon petit doigt m'a dit,
Que malgré l'interdiction
Et les menaces de punition,
Tu es monté à l'échelle
Pour cueillir des mirabelles...
Mon petit doigt m'a dit,
Que tu as ouvert la cage au lapin,
Qui est allé dans le petit jardin,
Manger les carottes du potager
Et même les belles salades frisées...
Mon petit doigt m'a dit,
Que tu as poussé dans la mare,
Les prenant pour des canards,
Les poules pour les voir nager
Les pauvres ont failli se noyer...
Mais, mon petit doigt m'a dit
Que tu n'es plus le petit coquin
Et l'intrépide petit galopin
Aujourd'hui tu as beaucoup grandi
Et tu es un garçon très gentil !
©Harmonia
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Histoires - Poésies pour enfants
8 septembre 2009
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L'empreinte du passé reste longtemps sur terre.
Dans un livre, une fleur garde tout son parfum ;
La lettre d'un soldat fait revivre la guerre
Surtout quand elle vient du coté de Verdun.
Un ruban de velours entourant une mèche
Nous montre des cheveux qui n'ont jamais blanchi ;
On retrouve grand-mère avec un teint de pêche
Dansant la mazurka dans sa robe à chichi.
Le passé ne meurt pas, les choses ont une âme !
Et tant que l'on se souvient que l'on soit jeune ou vieux
Un rien fait tout renaître. Une petite flamme
Surgit du fond des temps et nous ouvre les yeux.
Le dessin d'une main au plafond d'une grotte
Nous révèle un humain déjà pareil à nous.
Léonard de Vinci, Homère ou Aristote
Sont là, fidèlement à bien des rendez-vous.
L'âme est un pur esprit et se veut invisible
Pourtant dans chaque empreinte on cherche à la saisir,
Au penseur attentif elle est plus accessible
Puisqu'il la sent présente en chaque souvenir.
Pour que vive mon nom tout en bas d'une page !
j'efface ou je rature en jouant sur les mots.
Sans cesse, je refais et bien souvent j'enrage
De ne pouvoir offrir de plus jolis tableaux.
Blanche Maynadier
Lien :
Pour les personnes intéressées par les recueils
de poésies de Blanche Maynadier, l'association :
P.A.R.C : http://leparc.populus.ch/
Martial Maynadier (fils de Blanche) président actif de l'association.
répondra à toutes vos questions.
Un lien permanent figure dans la colonne de droite de mon blog.
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Poésie
6 septembre 2009
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23:00
La nature est tout ce qu'on voit,
Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime.
Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit,
Tout ce que l'on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l'aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu'on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit
Embrasse la terre, elle t'aime.
La vérité c'est ce qu'on croit
En la nature c'est toi-même.
George Sand
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Poésie
2 septembre 2009
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23:00
Saint Anatole,
Que légers soient les jours d'école !
Saint Amalfait,
Ah ! que nos devoirs soient bien faits !
Saint Cordule,
N'oubliez ni point, ni virgule !
Saint Nicodème,
Donnez-nous la clé des problèmes !
Saint Tirelire,
Que grammaire nous fasse rire !
Saint Siméon,
Allongez les récréations !
Saint Espongien,
Effacez tous les mauvais points !
Sainte Clémence,
Que viennent vite les vacances !
Sainte Marie,
Faites qu'elles soient infinies !
Maurice Carème
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Histoires - Poésies pour enfants
31 août 2009
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07:38
Cette photo n'est pas la photo de Mambo, car elle est insoutenable...J'ai préféré illustrer l'article par une autre photo.
Abandonné, seul, tu errais dans la nuit
A la recherche d'une caresse, d'un mot gentil
Et toi adorable petit Mambo
Qui pensait le monde bon et beau
Tu t'es dirigé vers une bande de désoeuvré
Confiant, ignorant leur funeste projet.
Une main assassine t'a aspergé d'essence
Une autre te maintenait, et c'est en toute conscience
Qu'ils ont allumé un briquet, afin de bien rigoler
Te transformant en torche vivante, sous les quolibets.
Hurlant de douleur tu as fui, sans rien avoir compris
Tu pensais que sur terre, nous étions tous des amis.
Au petit matin, agonisant dans la rue
Tu fus enfin aidé et secouru.
Il te faudra une longue convalescence
Et certainement subir les conséquences
Du geste de tes bourreaux
Pauvre petit Mambo.
Que la sanction infligée à tes tortionnaires
Soit à la hauteur de ta douleur, de ta misère.
Que le temps cicatrise tes pauvres blessures
Et te donne de bons maîtres qui t'aiment et te rassure
Qu'ils t'apportent l'amour et la tendresse
Et des milliers de douces caresses.
Longue vie à toi cher petit Mambo
Que l'amour te fasse oublier tes bourreaux.
©Harmonia
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Poésie
28 août 2009
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Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée
La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuit ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Louis Aragon
Chanté par Jean Ferrat
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Chansons
28 août 2009
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07:34
Ne cherchez pas
Un homme de bois épousa
Une femme de pierre
Ils eurent des enfants, ma foi,
Vous ne devinez guère
En quoi :
En bronze, en chêne, en cuivre en fer ?
Ne cherchez pas
Vous ne trouveriez pas.
Ils eurent après cent trois mois,
Des enfants, tous en chocolat !
(trouvé sur le net)
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Histoires - Poésies pour enfants
24 août 2009
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Voici le temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste e noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir
Charles Baudelaire
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Poésie
21 août 2009
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06:37
Cette petit enfant croyait -
Quand elle chantait toute seule
Dans le fond du jardin -
Que personne ne l'écoutait.
Mais elle oubliait le tilleul
A qui le vent prêtait
La longue flûte verte,
Le tilleul qui se croyait seul
Lui aussi au coeur de l'été.
Et les étoiles, sur le bord
Bleu du ciel, se penchaient si fort
Pour mieux les écouter.
Maurice Carème
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Poésie