Bien fou qui cherche au monde une suprême fin,
Mais sage en dernier lieu s'il dit : tout est mystère,
Partant rien n'est problème, et qu'il vaut mieux se taire
Que rompre dans son coeur un silence divin.
Que je t'aimais, printemps, ma lointaine jeunesse ;
Que la force pliait à mon premier désir !
Mais je sais maintenant qu'il faut que tout renaisse
Et tout entier qu'un jour c'est moi qui doit finir.
François-Paul Alibert 1873-1953