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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 08:00
Histoire du chat "Moche"

« Dans le lotissement où je vivais, tout le monde connaissait Moche. Il était le chat de gouttière officiel de notre quartier.

Moche avait trois passions dans la vie : la bagarre, la gamelle… et l’amour dira-t-on ! Avec la vie de saltimbanque qu’il menait dans la rue, ses trois hobbies avaient laissées des traces indélébiles sur son physique.

 

Premièrement, il n’avait qu’un seul œil ; là ou aurait du se trouver l’autre organe si précieux, il n’y avait qu’un trou béant. Il lui manquait également une oreille du même côté. L’une de ses pattes avait du être cassée à une époque et s’était guérie de travers, de sorte que cela donnait l’impression qu’il s’apprêtait toujours à prendre le prochain virage.

Moche avait sûrement eu un poil tigré gris sombre à une époque, mais aujourd’hui, celui-ci était à peine reconnaissable à cause des cicatrices qui couvraient sa tête, son cou et même ses épaules.

À chaque fois qu’un habitant du quartier voyait Moche, il avait la même réaction : « Qu’est-ce qu’il est moche, ce chat !!! ». Avec le temps, cette expression lui avait valu son nom : Moche.

 

On disait bien à tous les enfants de ne surtout pas le toucher. Les adultes lui lançaient des pierres, ou bien lui balançaient de l’eau pour le faire partir.

Quand le chat miaulait devant leur porte, ils la lui claquaient au nez. Cruel destin…

Moche réagissait toujours de la même manière. Lorsque vous l’arrosiez, il restait là, à se faire tremper, jusqu’à ce que vous vous lassiez et que vous laissiez tomber. Si vous lui jetiez des choses pour le faire fuir, il venait se blottir contre votre cheville pour vous demander pardon.

 

Lorsqu’il apercevait des enfants qui jouaient dans la rue, il se précipitait vers eux en miaulant comme un malade et venait frotter sa tête contre leurs mains, dans une quête désespérée d’amour.

Si vous le ramassiez, il se blottissait contre vous et se mettait tout de suite à téter un bout de votre chemise, de votre pantalon, tout ce qui se trouvait à sa portée.

Un jour, Moche a voulu partager ses jeux avec une bande de chiens du quartier. Bien mal lui en a pris.

Moche était salement amoché. J’ai entendu ses cris depuis mon appartement et j’ai finalement décidé d’aller voir ce qu’il se passait. Mais le temps que j’arrive, il était clair que la triste vie de Moche approchait de sa fin.

Lorsque je suis arrivé, Moche gisait là, au sol, dans une flaque d’eau et de sang. Il avait sacrément morflé.

 

Tandis que je le prenais dans mes bras pour le ramener à la maison, j’entendais sa respiration sifflante et suffocante, et je le sentais qui luttait. Je me suis dit que je devais lui faire terriblement mal.

Et puis, j’ai senti une sensation de succion familière sur ma chemise.

Malgré la douleur insupportable et dans un dernier élan de compassion, Moche essayait encore de mâchouiller le col de ma chemise. Alors, je l’ai serré un peu plus fort contre moi, et il a doucement posé sa tête contre le creux de ma main. Il s’est alors retourné vers moi et je l’ai senti, même entendu, ronronner contre mon torse.

 

Moche ne demandait rien d’autre qu’un peu d’affection et de compassion malgré son état critique.

C’est à ce moment précis que je me suis dit que Moche n’était finalement pas si moche que ça. C’était même la plus belle et la plus aimante créature que je n’avais jamais vu. Il n’essayait ni de me griffer, ni de se débattre, ni de s’échapper de quelque manière que ce soit. Moche m’a simplement regardé, me faisant totalement confiance pour alléger ses souffrances.

 

Malheureusement les blessures étaient beaucoup trop graves et Moche finit par mourir dans mes bras sur le chemin de mon appartement.

Je me suis alors assis et je l’ai serré et gardé contre moi un long moment.

Ce petit chat errant, insignifiant, balafré avait changé ma perception de ce qu’était la véritable pureté d’esprit. A lui seul, il symbolisait pour moi l’amour, entier, complet et véritable.

Moche m’en a plus appris sur le pardon et la compassion qu’un millier de livres, de leçons ou de talk-shows n’auraient pu le faire, et je lui en serai toujours reconnaissant.

 

Il était blessé à l’extérieur et moi je l’étais à l’intérieur. Il m’a appris à aimer véritablement et profondément et m’a fait prendre conscience que je devais prendre soin des personnes que j’aime.

Beaucoup de gens veulent être riches, beaux et célèbres. Moi j’essayerai toujours d’être <<Moche. »

On ne saura jamais si cette histoire est vrai, ou si Moche est juste une vieille légende urbaine du web… Mais son histoire offre une belle leçon d’amour et de compassion, malgré les coups, les railleries, la vie difficile et ce… jusqu’à son dernier souffle !

 

Trouvé sur le net

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 09:00
Une histoire touchante

Une histoire touchante et une leçon d’humilité.

13 05 2009

l'oeil Une jeune fille aveugle se détestait à cause de son handicap. Elle haïssait tout le monde, sauf un garçon qui était son ami. Il était toujours là pour elle. << Si seulement je pouvais voir le monde, je me marierais avec toi. >>

Un jour, un donneur anonyme lui fit don de ses yeux. Quand les bandages furent enlevés, elle put enfin voir son ami. Il lui dit :,       << Maintenant que tu peux voir le monde, veux-tu m'épouser ? >> La jeune fille,le regarda et découvrit qu'il était aveugle. 

La vue de ses paupières fermées la boulversa. Elle ne s'attendait pas à ça ! A la pensée de le voir ainsi pour le reste de sa vie, la gêna profondément... Elle refusa de l'épouser.

Son ami la quitta en pleurs. Quelques jours plus tard, il lui fit parvenir un message << Prends bien soin de tes yeux ma chérie, car avant de devenir les tiens, ils étaient les miens.>> 

Très peu de personnes se rappellent de leur passé, et des amis qui les ont soutenus dans les situations difficiles et douloureuses.

La vie est un cadeau. Aujourd'hui, avant de dire un mot cruel, rappelez-vous de ceux qui sont muets. Avant de vous plaindre du goût de la nourriture, pensez à ceux qui n'ont rien à manger.

Avant de vous plaindre de votre conjoint, de lui faire des infidélités, pensez à ceux qui implorent Dieu pour avoir un compagnon. 

Avant de vous plaindre de la vie, pensez à ceux qui sont morts trop tôt.

Avant de pleurnicher sur le trajet à effectuer pour pour vous déplacer, pensez à ceux qui le font à pied. Quand vous êtes fatigués et vous plaignez de votre travail, pensez à ceux qui cherchent un emploi. Quand des pensées déprimantes semblent vous abattre faites un effort pour sourire et dites-vous : je suis en vie, donc tout est possible. 

A méditer profondément !

 

John Ocloo

 

C'est une histoire, me direz-vous ! Mais elle est souvent le reflet de l'ingratitude et du manque d'empathie pour les autres, lorsque notre propre problème est résolu !

 
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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 08:00
Je m'appelle Gypsie !

C'est d'abord à la fourrière, puis à la SPA de Vallerargues que mon histoire commence. Mon histoire est celle de bien des toutous qui se trouvent abandonnés, sans savoir pourquoi ! 

J'étais triste, je tournais en rond, je déprimais. J'espérais chaque jour, que quelques visiteurs s'intéressent à moi. Vous savez, c'est terrible d'être derrière des barreaux et d'avoir personne à aimer. La SPA fait de son mieux, pour essayer de rendre notre "passage" moins pénible, mais nous ne sommes pas faits pour vivre enfermés... Moi, je voulais des maîtres, des vrais, qui m'aimeront pour toujours.

 Un jour, deux personnes se sont arrêtés devant mon box, ils m'ont parlé gentiment. Je semblais leur plaire. Ils ont voulu me tester, alors, on m'a mis dans un espace reservé pour les premières présentations... J'allais tout faire pour les séduire. je me montrais très sympa, me roulais sur le dos. J'eus droit aux caresses, aux mots gentils, je crois que j'ai même eu un bisou sur la tête...

Mais ce jour là, je ne suis pas sortie de ma prison... Je pensais, c'est fichu ! J'étais très malheureuse... Pourtant j'avais été adorable !  Mais ma sortie n'était pas encore pour aujourd'hui ! Je me sentais très triste...

Le lendemain, une jolie surprise m'attendait ! On vint me chercher,  pour de nouvelles présentations... mais ils n'étaient plus deux, mais trois - Graziella, et son chien Silver. Elle voulait que l'on se rencontre, afin de s'assurer de notre bonne entente...

Les présentations furent concluantes. Je me souviens que nous avons joué ensemble. Tout le monde était heureux. Le lendemain, ils sont venus me chercher en voiture, Mon coeur débordait de joie et d'amour. J'étais enfin adoptée ! Comme j'allais les aimer mes nouveaux maîtres !

 C'est à Méjannes le clap, que mon copain Silver m'attendait pour me faire découvrir les lieux  ! 

Je m'appelle Gypsie !

J'ai exploré la maison et l'extérieur, reniflant un peu partout, mais je me suis très vite adaptée, il faut dire que mon copain Silver, et le jeu dans le jardin ont contribué à une rapide intégration !

 Ma maîtresse, Graziella et les filles (Cassandra et Callista) pouffaient de rire devant nos exploits !  Mes décollages ressemblaient à celle d'une fusée. Silver n'en croyait pas ses yeux, j'avais fait deux tours qu'il n'en avait pas encore fait un ! La situation était hilarante ! Je dois dire qu'on s'éclatait bien ! J'étais heureuse comme une petite reine.

 Il y eu la baignade au lac de Trépadon, à la Ceze, le parcours de santé...

Le matin, je montais la garde devant la tente des filles. J'aimais les accueillir à la sortie du lit.  Parfois, il m'arrivait de choper une chaussure ou une chaussette oubliées devant la toile. C'était ma manière à moi de leur faire une petite farce...

Mais les vacances arrivaient à leur fin. Graziella devait remonter en Haute-Savoie pour préparer la rentrée des filles. J'étais très triste, c'était tellement chouette, on était si bien tous ensembles !

Nous sommes partis aussi, car mes maîtres devaient rentrer en Normandie. Bientôt,  je vous raconterai, la découverte de ma nouvelle maison...

Je m'appelle Gypsie !
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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 09:00
Un petit pêcheur très...débrouillard

Cette histoire date de 70 ans. Le gamin à l'époque avait entre six et sept ans et vivait au bord de la rivière. La rivère faisait partie de son environnement, de son cadre de vie.

Elle permettait aux habitants du quartier d'y puiser l'eau, la boire (eh oui !) et de l'utiliser à des fins domestiques.

L'eau courante ne desservait pas encore les habitations, alors la rivière était une véritable bénédiction ! Poules d'eau et canards créaient un cadre bucolique, mais ce n'était pas ce qu'il voyait à l'époque...

Du poisson, beaucoup de poisson : truites et anguilles frôlaient la berge, comme pour le narguer. 

Il rêvait de pêcher et d'attraper au moins une truite ! Mais voilà, comment ? Avec quoi ? Il réfléchissait... comment solutionner ce problème ? Il tournait et retournait le problème dans sa tête, quand tout à coup... Eurêka ! une idée géniale venait de germer : il se frappa  le front : saperlipopette, mais oui !  Il fonça à la maison, récupéra dans la boite à couture de sa mère, une bobine de fil vide (pour le moulinet), une aiguille (pour l'hameçon), un bouchon de liège et une allumette pour le flotteur. 

Muni de tout son attirail il courut au bord de la rivière, cassa une branche de noisetier qui allait faire office de canne. Il s'installa afin de monter tout ça ! Voilà, comment le gamin créa sa première ligne à pêche !

Vous ne le croirez peut-être pas, mais c'est de cette manière qu'il pêcha sa première truite, ce qui lui valut l'admiration du quartier !

Cette histoire resta l'anecdote des pêcheurs, qui ironisaient sur l'équipement sophistiqué de maintenant, faisant le récit du gamin débrouillard...

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 07:00
Les deux frères

C'est l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme... Jusqu'au jour où... Un conflit éclata entre eux. Les deux frères vivaient du travail de leurs champs.

Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble, ils avaient tout en commun.

Tout commença par un malheureux malentendu entre eux...

Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion entre eux. Puis un silence douloureux s'installa qui dura plusieurs semaines.

 

Un jour, quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail...

<< Quelques réparations à faire... ? >>

<< Oui, lui répondit-il,  j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon jeune frère. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois, de l'autre coté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir. >>

L'homme répondit : << je crois que je comprends votre situation ! >>

 

L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail, puis il partit en voyage le laissant seul pendant un certain temps.

 

 Une semaine plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Le frère aîné fut totalement bouleversé.

Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il avait construit un pont. Précisément à ce moment, le jeune frère sortit de sa maison et courut vers lui en s'exclamant :

<< Tu es vraiment formidable ! Construire un pont après ce que je t'ai fait ! Je suis fier de toi ! >>

Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.

<< Non attends ! Lui dirent-ils, il y a du travail pour toi ! >>

Mais il répondit :

<< Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire ! >>

 

Soyons tous des constructeurs de ponts !

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 05:10
La petite fille qui achetait le temps...

Un jour, un père revenant du travail très tard, fatigué et agacé, trouva sa petite fille de 5ans, à l'entrée de la porte.

 

"Papa, je peux te poser une question ?"

 

"Qu'est-ce que c'est ? répondit l'homme.

 

"Papa, combien tu gagnes par heure ?"

 

"Ce n'est pas ton problème... Pourquoi une question pareille ? répondit le père d'une façon agressive.

 

"Je veux juste savoir. S'il te plait, combien tu gagnes par heure ?

 

" Tu sais quoi ?... je gagne 12 euros par heure !"

 

"Ah !... répondit la petite fille, tête baissée. "Papa prête moi seulement  6 euros..."

 

Le père furieux, "C'est pour cette raison que tu demandais cela ?...

Penses-tu que c'est comme ça que tu peux obtenir de l'argent pour acheter des jouets ? File vite au lit dans ta chambre.

Je travaille durement chaque jour pour de tels enfantillages ?"

 

La petite fille resta silencieuse, entra dans sa chambre et ferma la porte...

 

L'homme assis devint de plus en plus nerveux en pensant à la question de l'enfant.

Après réflexion et avec un peu de remords, il se rendit doucement dans la chambre de la petite fille, qui ne dormait pas.

 

"Je pense que j'ai été trop dur avec toi... j'ai eu une journée très difficile, et je me suis déchargé sur toi. Voici les 6 euros que tu as demandé.

 

La petite fille, tout sourire s'écria..."Oh, merci papa !"

 

Le père constata que la petite avait déjà de l'argent dans la main et comptait avec beaucoup d'attention la somme totale obtenue.

 

"Pourquoi voulais-tu plus d'argent si tu en avais déjà ?"

 

"Papa, c'est parce que j'en avais pas assez."

"Papa, maintenant j'ai 12 euros. Je peux acheter une heure de ton temps ?... S'il te plait, arrive demain une heure avant à la maison... j'aimerais dîner avec toi."

 

Le père brisé par la demande,  prit sa fille dans ses bras l'a serra très fort et lui  demanda pardon.

 

C'est juste un petit rappel à tous ceux qui travaillent dur dans la vie. Nous ne devrions pas  laisser filer le temps entre nos doigts, sans avoir passé une partie de ce temps avec ceux qui ont vraiment besoin de nous, ceux qui sont proches et chers à notre coeur.

 

N'oubliez pas de partager ces 12 euros (la valeur de votre temps) avec quelqu'un que vous aimez.

Si on meurt demain, la société pour laquelle nous travaillons, pourra facilement nous remplacer dans les prochaines heures. Mais la famille et les amis que nous avons laissés derrière, ressentiront la perte et l'absence pour le reste de leur vie.

 

Le travail est indispensable pour vivre, mais doit-on en faire le but de notre vie ?

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 10:13

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- Abandonné par sa mère ce petit âne allait très mal. Malheureux et déshydraté, il allait mourir, si la propriétaire n'avait pas eu l'idée de tenter le tout pour le tout !

Cherchant une solution à ce douloureux problème, elle acheta un nounours immense espérant un petit miracle... Elle l'nstalla dans le local auprès de son petit protégé, et le  miracle eut lieu, puisque l'ânon accepta le nounours comme une maman de substitution.

Il se câlina, se réchauffa et retrouva ses forces et le goût de vivre. Cette belle histoire prouve que tout être vivant, humain ou animal, sans amour, peut se laisser mourir de chagrin...


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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 12:56

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- Cette histoire, est l'histoire d'un couple qui venait d'acheter une petite maison   dans un lotissement de résidences secondaires. Mais, il devait faire de leur acquisition, une résidence principale. Il y avait encore de nombreux travaux à effectuer et le couple passait ses week-ends à travailler très dur. C'est sous un soleil de plomb qu'ils retroussèrent leurs manches et s'attelèrent au travail, tôt le matin jusqu'à la nuit tombée.  Un terrain envahi par les pierres (le clap) qu'il leur fallut déblayer à la brouette, en un mot, un travail de forçat dans un nuage de poussière.


Le midi, un sandwich pour tout repas afin de ne pas perdre de temps et libérer la maison qu'ils occupaient encore. Mais le travail dura des mois... 


  Ils n'avaient pas le profil des vacanciers, venus se reposer et jouir de leur acquisition, les doigts de pied en éventail, allongés au bord de la piscine, ou sur un cours de tennis...

 

Le temps passa, dans une indifférence "apparente" du voisinage...

 

Puis un jour, le petit garçon d'un voisin, qui se voulut très poli, salua la dame : Bonjour Madame RACAILLE !


Voilà comment, ils découvrirent leur nouveau nom de baptême dans le quartier. Nullement affectée (elle en avait vue et entendu d'autres), C'est en riant aux éclats qu'elle relate cette histoire, en ajoutant toujours : - La vérité sort de la bouche des enfants !.


©Harmonia

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 07:36

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Six aveugles vivaient dans un petit village tranquille, au fin fond d'une vallée retirée.


Un jour de printemps, une troupe de cirque arriva jusque-là et s'installa pour quelques représentations. Parmi les animaux se trouvait un éléphant.

 

Personne n'avait jamais vu un tel animal. Si bien qu'il devint vite le principal sujet des conversations. Les aveugles, au milieu de cette agitation, n'y tinrent plus. Ils décidèrent de s'approcher de l'animal pour s'en faire une idée. S'ils ne pouvaient pas le voir, ils pouvaient au moins le toucher pour se rendre compte par eux-mêmes de quoi il s'agissait.

 

- "L'éléphant est un pilier" dit le premier, en touchant sa jambe.


- "oh, non ! Il est comme une corde" dit le second, en touchant sa queue.

 

- "Pas du tout ! On dirait la branche épaisse d'un arbre" dit le troisième, en touchant sa trompe.

 

- "C'est comme un grand éventail" dit le quatrième, en touchant son oreille.

 

- "Non c'est un mur énorme" dit le cinquième, en touchant son ventre.

 

- "Il ressemble plutôt à une grosse pipe" dit le sixième, en touchant sa défense.

 

Ils discutaient ainsi, chacun d'eux pensant avoir raison et n'écoutant pas les autres.

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Le sage du village, qui passait par-là, s'arrêta et voulut comprendre la raison de cette conversation animée.


- "Nous ne pouvons nous mettre d'accord pour dire à quoi ressemble l'éléphant ! ". Chacun dit ce qu'il pensait à ce sujet. Le sage sourit et dit :

 

- "Vous avez tous dit vrai. Mais vous avez touché une partie différente de l'éléphant. Voilà pourquoi vous n'ètes pas d'accord. Chacn de vous seulement détient une partie de la vérité et ensemble, vous pouvez donner une description exacte de l'éléphant ! "

 

La discussion reprit entre les aveugles mais cette fois, ils s'écoutèrent les uns les autres et furent capables de construire une représentation correcte de l'éléphant dans leur esprit.

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 N  ous sommes souvent comme ces aveugles : nous percevons tous une partie de la réalité et nous croyons la percevoir totalement. Nous partons alors en guerre pour défendre notre point de vue au lieu d'écouter les autres pour enrichir nos propres représentations.

 

Nous vivons certes dans un monde où coexistent de multiples spécialisations, de multiples langages, de multiples savoirs et il n'est pas facile de rester ouvert à ce qui ne fait pas partie de notre quotidien.

 

Mais c'est pourtant en adoptant cette attitude d'écoute, d'ouverture et d'échanges, que le monde dévoile sa richesse et que son esprit se découvre des possibilités infinies...

 

 

Trouvé sur le Net.

 

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 09:51

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Il existe en Chine, une variété de bambou tout à fait particulière. Un bambou qui réclame de la patience.

En effet, lorsqu'on le plante, pendant 5 ans il ne se passe rien, pas une pousse ne sort du sol, RIEN.

Ce n'est qu'après 5 ans d'attente, que la première pousse montre le bout de son nez et sort de terre.

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Il lui en a fallu du temps !

Par contre, une fois que la tige est sortie de terre, le bambou va en moyenne prendre 12 mètres (!) en 1 an.

Oui le bambou chinois ne fait pas les choses à moitié. Il prend son temps, mais quand il a décidé de grandir, il le fait pour une bonne fois.

Mais comment cela se fait-il ?  Qu'est-ce qui fait que pendant cinq ans, il ne se passe rien ? Le bambou dort-il ? Est-il capricieux ?

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En fait, pas du tout. Le bambou est très malin. Pendant les 5 premières années, quand on a l'impression que rien ne se passe, la graine se développe sous terre et construit un immense réseau de racines.

Il ne se passe rien au dessus de la terre, mais le bambou ne chôme pas sous terre.

Il construit une base robuste, des fondements solides. Le plus étonnant dans ce fonctionnement est que cette particularité est également un avantage.

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En effet, alors que les végétaux qui grandissent de façon régulière, peuvent, au cour de leur croissance être mangés par les animaux ou des insectes, le bambou en grandissant d'un coup limite ce risque.

Ce bambou nous enseigne qu'il faut être patient et que ce n'est pas parce que nous ne voyons rien se produire, qu'il ne se passe rien.

Par exemple, il arrive parfois, lorsque nous apprenons quelque chose, que nous ayons l'impression que l'on n'y arrivera jamais, que l'on ne progresse pas.

bambou-geant.jpg

Parfois, les progrès sont comme le bambou chinois, ils arrivent d'un seul coup !

Alors, c'est vrai qu'avec la société actuelle et le culte du "tout, tout de suite", il est difficile d'accepter de prendre le temps.

Mais, soyez-en sûr, si vous persévérez et que vous êtes patient, vous avancerez vers les objectifs que vousvous êtes fixés.


Le lien est certainement inactif. Pour aller sur le site, recopiez l'adresse dans la barre d'adresse 

http://www.lemeilleurdelhomme.com

 

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- Il s'agit bien sur d'une métaphore, mais toutes les métaphores sont souvent riches d'enseignements... L'auteur à pris le bambou pour exemple, mais il aurait pu choisir d'autres arbres ou végétaux pour illustrer la patience. Mais j'aime cette image, qui correspond parfaitement à l'attente.

Très souvent, ils nous arrivent de nous décourager face aux nombreux problèmes à résoudre et penser que malgré nos efforts, ils resteront insolubles... Mais parfois, le travail fait en amont porte ses fruits (comme le bambou et ses racines souterraines)  et un beau matin, le résultat est là "le bambou" est sorti de terre, pour une nouvelle aventure. Une nouvelle naissance aérienne,  sur des bases solides, que la patience a récompensée.

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  • : Mon blog se veut avant tout un lieu de partage, d'écoute, de tolérance et de respect. Il se compose de poésies, de biographies, de pensées et réflexions...
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Lisabuzz.com parle de Pour un monde meilleur : Alors là, franchement, c est du caviar, du web-caviar pour être exact ! Pour un monde meilleur regorge de traits d esprits et de perles linguistiques... D ailleurs, peut-on parler de Blog, alors qu il s agit, à n en pas douter, de grande litterature ? Le Nord Ouest a enfin trouvé son nouveau Victor Hugo en la personne de Harmonia.messidor. Ca va être dur de faire mieux. pourvu que ca dure ! signé http://blog.lisabuzz.com

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Mon blog n'a aucune prétention littéraire, simplement l'envie de partager avec vous, mes réfexions, mes pensées et parfois mes indignations...

Je remercie cependant LISABUZZ pour son commentaire plein d'humour...

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est échappée à ma  vigilance, veuillez

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le plus rapidement possible. Merci