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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 08:17

 

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Au revoir...

Ma plume ne saura certainement pas traduire mon émotion, 
Et honorer votre mémoire à la hauteur de mon admiration
C'est sans prétention, avec  mes mots et mes pensées
Que je remercie le chanteur poète que vous étiez 
L'homme de tous les combats, fidèle à ses convictions
Que votre coeur à si bien traduit dans vos chansons...

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                                                                                          La paix sur terre
Nuit et brouillard


                                                                                              La montagne


                                                                                             La rafle du Vél D'hiv.


                                                                                           Tu aurais pu vivre


 
 Potemkine


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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 00:00

 

 Pour ceux et celles qui désirent écouter "Ouralou" (hommage à son chien) Attendre la fin de la chanson "aimer à perdre la raison" .

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C'est avec grande tristesse que je viens d'apprendre le décès de Jean Ferrat. J'avais une profonde admiration pour le chanteur-poète, mais également pour l'homme, au service de tous les combats et de la fraternité des peuples. Son intégrité, sa discrétion m'ont toujours profondément touché. Il a su se préserver des médias et du show business. Ils nous restent ses merveilleuses chansons. Certaines m'ont arraché des larmes...Homme irremplaçable, inoubliable. qui laissera à tout jamais dans les mémoires, le souvenir d'un homme d'exception...

- Nom : Jean Ferrat (né Tenenbaum), chanteur, auteur, poète
- Né le : 26 décembre 1930 à Vaucresson
- Décédé le : 13 mars 2010 à Aubenas

Dernier de quatre enfants d'une famille modeste qui s'installe à Versailles en 1935, il poursuit se études au collège Jules Ferry. Son père est joaillier et sa mère fleuriste. Durant la guerre, son père, qui est juif, est déporté par les nazis et meurt à Auschwitz (il fut sauvé par des communistes à qui il voua une reconnaissance éternelle). A quinze ans, il doit donc quitter le lycée pour travailler afin d'aider financièrement sa famille. Il commence en même temps des études de chimie et devient aide-chimiste jusqu'en 1954, année de ses premières auditions. Déjà,à cette époque, il est attiré par la musique et le théâtre.

Au début des années 1950, il entre dans une troupe de théâtre, compose quelques chansons et joue de la guitare dans un orchestre de jazz. Il passe sans grand succès quelques auditions, fait des passages au cabaret sous le nom de Jean Laroche,et, ne se décourageant pas, décide de se consacrer exclusivement à la musique. Le jeune guitariste prend ensuite le pseudonyme de Frank Noël, avant d'opter pour Jean Ferrat (d'après la ville : Saint-jean-Cap-Ferrat)

Ainsi en 1956, il met en musique Les yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il est un admirateur. C'est André Claveau, alors en vogue, qui interprète la chanson et apporte à Jean Ferrat un peu de notoriété. Il se produit alors au cabaret parisien. La Colombe de Michel Valette, en première partie de Guy Béart.

En 1958, il sort chez Vogue son premier 45 tours, mais ne rencontre guère de succès . Un jeune chanteuse, Christine Sèvres, reprend quelques unes de ses chansons. Il l'épousera en 1961. C'est la rencontre en 1959 de Gérard Meys, qui deviendra son éditeur et ami, qui relance sa carrière, il signe chez Decca et l'année suivante, sort son second 45 tours avec la chanson "Ma Môme", qui est son premier succès et passe sur les radios.
 

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En 1966, le succès étant venu pour Jean Ferrat, Vogue rééditera ce 45 tours sous le label Pap4, label bon marché destiné à la grande distribution, style "Prisunic". Sa rencontre avec Alin Gouaguer, qui signera ses premiers arrangements sous le pseudo de MiltonLewis, sera par ailleurs décisive. Ce dernier deviendra ensuite l'arrangeur attitré de Jean Ferrat.

Son premier 33 tours sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM. Il entame alors une longue carrière, émaillée de difficultés avec la censure. En effet Jean Ferrat a toujours été un chanteur engagé. Il écrira ses textes ou mettra en musique ceux de ses amis poètes, Henri Gougaud, Georges Coulonges ou Guy Thomas.
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En 1962, il fait la connaissance d'Isabelle Aubret. Un véritable coup de foudre amical lie les deux artistes. Jean Ferrat lui écrit "Deux enfants au soleil" un des titres majeur de la chanteuse, et lui propose la première partie de sa tournée qu'il démarre alors. Il compose une chanson sur des paroles écrites par Philippe Pauletto qu'il publie en 1970, et qui sera ensuite interprétée par Isabelle Aubret : "Tout ce que j'aime"

 Il a aussi composé une chanson de Michèle Senlis pour Jacques Boyer et Jean-Louis Stain au début des années 60 et qui sera , dans les années 70, réécrite partiellement et interprété par Daniel Guichard "Mon vieux". Jean Ferrat habitait dans la commune d'Antraigues-sur-Volane en Ardèche (sa terre d'adoption), qui lui inspira d'ailleurs la chanson "La Montagne".
Il décéda le 13 mars à l'hôpital d'Aubenas.




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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 07:58




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- Née le : 29 mai 1830 à Vroncourt (anarchiste révolutionnaire)
- Décédée le : 9 janvier 1905 à Marseille


Louise est née en Haute Marne au château de Vroncourt, fille d'un châtelain (plus vraisemblablement de son fils) et de sa servante, Marianne Michel. Elle grandit dans la famille de ceux qu'elle appelle ses grands-parents, où elle semble avoir été heureuse, se montrant très jeune, altruiste par nature avec son entourage,et où elle reçoit une bonne instruction et une éducation libérale. Elle poursuit ensuite ses études à Chaumont où elle obtient le brevet de capacité d'exercer la profession d'institutrice. Mais elle refuse de prêter serment à l'Empire, et crée une école libre où elle enseigne durant trois années selon des principes républicains qui lui valaient quelques réprimandes de la part des autorités.

Elle vient ensuite s'installer à Paris où elle enseigne dans une institution près du Château-d'eau, dirigée par une certaine madame Voillier avec laquelle elle entretient des rapports quasi filiaux. Commence alors une période d'activité intense. C'est à ce moment qu'elle rencontre Jules Vallès, Eugène Varlin, Eudes, et surtout Théophile Ferré, qu'elle aima passionnément.

 Elle collabore à des journaux d'opposition, poursuit une activité littéraire. Elle adressera quelques poèmes à Victor Hugo, un des personnages les plus célèbres et les plus respéctés de cette époque, qu'elle rencontre à peine arrivée à Paris, vierge sage, jeune institutrice de province, et dont on prétend qu'elle aurait un enfant, Victorine, placée en nourrice à sa naissance. Cette dernière affirmation restant très discutée.

Elle aura dès lors une activité politique qu'elle mènera jusqu'à sa mort. Dès 1869, elle est secrétaire de la "Société démocratique de moralisation"n 1870 à la veille de la commune, elle est élue présidente du "Comité de vigilance de moralisation", ayant pour but d'aider les ouvrières. Elle a alors près de quarante ans. Un rapport de police affirme (en 1878) qu'elle adhère à l'internationale. A cette époque, et jusqu'à l'exil Louise était Blanquiste, mouvement républicain socialiste fondé par Auguste Blanqui.

 En 1870 à la veille de la commune, elle est élue présidente du "Comité de vigilance des citoyennes" du XVIIIe arrondissement de Paris. Elle enseigne dans un externat fondé par elle en 1885, dans Paris affamé elle crée une cantine pour ses élèves. Elle rencontre Georges Clémenceau  maire de Montmartre.
 
On assiste alors à d'étonnantes manifestations :femmes, enfants, gardes fédérés entourent les soldats qui fraternisent avec cette foule joyeuse et pacifique. Louise Michel fait alors parti de l'aile révolutionnaire la plus radicale et pense qu'il  faut poursuivre l'offensive sur Versailles pour arrêter le gouvernement D'Adolphe Thiers qui n'a que peu de troupes, cela ne durera pas et l'occasion est manquée. C'est alors que le destin de Louise Michel bascule et se précipite, elle est même volontaire pour se rendre à Versailles et tuer Thiers.


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                                                                                 Arrestation de Louise Michel


Partie prenante de la Commune de Paris, intervient l'épisode maintes fois mentionné, où, en habit de garde national, elle fait le coup de feu place de l'Hôtel-de-Ville. Propagandiste, garde au 61° bataillon, ambulancière, elle anime aussi le "Club de la Révolution" et est toujours intéressée par les problèmes d'éducation.
 Il est intéressant de remarquer qu'elle est très en avance sur son temps, préconisant des choses qui aujourd'hui nous paraissent acquises et normales, mais qui à l'époque sont des nouveautés, comme les écoles professionnelles et les orphelinats laïcs, se prononçant en faveur d'un d'un enseignement vivant.
 
Sur la barricade de Clignancourt en janvier 1871, elle participe au combat de rue dans lequel elle tirera au fusil pour la première fois de sa vie. Elle se rend pour faire libérer sa mère, arrêtée à sa place. Elle assista alors aux exécutions et voit mourir tous ses amis, surtout son ami Ferré, auquel elle fait parvenir un poème d'adieu, L'oeillet rouge.Elle la mort au tribunal et c'est sans doute en l'apprenant que Victor Hugo lui dédie son poème, Viro Major (plus grande qu'un homme !). Elle passe vingt mois en détention et se voit condamnée à la déportation. C'est le temps où la presse Versaillaise la nomme la Louve rouge ou la Bonne Louise.



La déportation

Elle est embarquée sur le Virginie pour être déportée en Nouvelle-Calédonie où elle arrive après quatre mois de traversée. A bord elle fait la connaissance de Henri Rochefort, célèbre polémiste, et de Nathalie Lemel, elle aussi grande animatrice de la Commune. Et c'est sans doute au contact de cette dernière que Louise est devenue anarchiste. (Louise Michel déclara plus tard << Je suis devenue anarchiste quand nous avons été déportés >>).

Elle restera dix années en Nouvelle-Calédonie, refusant de bénéficier d'un autre régime que celui des hommes. Elle cherche à instruire les autochtones kanaks et, contrairement à certains communards qui s'associent à leur répression, elle prend leur défense lors de leur révolte, en 1878. Elle aurait même fait parvenir au chef de la rébellion Ataï, un morceau de son écharpe. Elle obtient l'année suivante l'autorisation de s'installer à Nouméa et de reprendre son métier d'enseignante, d'abord auprès des enfants déportés, puis dans les écoles de filles.

Une militante anarchiste inclassable

De retour en France en novembre 1880, elle est chaleureusement accueillie par la foule de Paris. Elle y reprendra son activité d'infatigable militante, donnant de nombreuses conférences, intervenant dans les meetings, se prononcera contre la peine de mort, prendra part à l'agitation provoquée par l'affaire Dreyfus en 1898, et se réclamera jusqu'à la mort du mouvement anarchiste. << Je suis devenue anarchiste quand nous avons été envoyés en Nouvelle-Calédonie >>, dira-elle.

 C'est le 18 mars 1882, lors d'un meeting salle Favé à Paris, que Louise Michel désirant se dissocier des socialistes autoritaires et parlementaires, se prononce sans ambiguïté pour l'adoption du drapeau noir par les anarchistes (socialistes libertaires) : << Plus de drapeau rouge mouillé du sang de nos soldats portant le deuil de nos morts et de nos illusions >>. J'arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions  >>.

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                                                                   Georges Clemenceau

De 1890 à 1895, elle vit à Londres où elle gère une école libertaire. De retour en France, elle alterne ses tournées de conférences avec des séjours à Londres avec ses amis. Elle est plusieurs fois arrêtée lors de manifestations, de nouveau incarcérée pour six ans et libérée au bout de trois sur intervention de Clémenceau, pour revoir sa mère sur le point de mourir. Encore quelques incarcérations moins longues; elle est pourrait-on dire, suivie heure par heure par les services de police.


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 Elle meurt le 9 janvier 1905 à Marseille d'une pneumonie lors d'une tournée de conférences : ses funérailles drainèrent à Paris une foule immense qui ne manqua pas d'impressionner les contemporains. De nombreux orateurs prirent la parole et parmi eux le Vénérable de la Loge de la Fraternité universelle. insignes et emblèmes maçonniques fleurirent sur sa tombe, de sorte que Sébastien Faure, anarchiste, fit observer qu'elle n'avait appartenu à aucune association, pas même anachiste, puisque ce mouvement n'était pas encore structuré en fédération (y aurait-elle adhéré s'il avait été ? On peut se le demander si cette nature indépendante aurait accepté).

 Un témoin oculaire, Lorulot, affirme cependant qu'elle avait donné son adhésion à la Loge le Droit humain. Si elle appartint à l'une d'elle, ce dut être à celle-là, car la grande majorité des obédiences sexistes et conservatrices, aujourd'hui encore, n'acceptent pas les femmes, ce qui n'aurait pas été de son goût, ensuite parce que la loge mixte fondée par une femme, Maria Deraines, était seule qui pouvait éventuellement lui convenir.

 Sur la proposition de Madeleine Lepelletier, elle y fut invitée, un an avant sa mort, y prononça un discours de réception, n'y fut pas "initiée" mais en quelque sorte cooptée, les membres de la dite loge s'estimant honorés par son acquiescement  à leur requête et retenant que son action la dispensait du rite d'initiation. Quand on lui demande pourquoi elle ne s'y était jamais présentée, elle répondit qu'elle croyait "qu'on n'y acceptait pas les femmes".

 
Héritage social de Louise Michel

Figure légendaire du mouvement ouvrier, porte-enseigne de l'anarchisme, dont elle brandira le drapeau noir dans un cortège, elle fait incontestablement déplacer les foules. C'est souvent un vocabulaire relevant de celui réservé aux saintes et aux hérétiques qui lui est appliqué : quand elle n'est pas la Bonne Louise, elle est la Vierge rouge. Dans le bien comme dans le mal, pour le meilleur et pour le pire, elle semble avoir exercé une réelle fascination sur ses contemporains.

Il est curieux de remarquer que cette femme, instruite et cultivée intelligente mais qui n'avait rien ni de la fadeur ni de l'onction, ni de la beauté de certaines des demi-mondaines et autres cocottes qui pullulent à la veille de la Belle Epoque, est entourée de nombreuses figures masculines connues, voire célèbres, dont elle a l'indéfectible amitié, jusqu'à la fin de sa vie, ou plus souvent de la leur. Normal, dira-t-on, à une époque où les femmes n'ont encore aucun droit, et où, à bien des égards elle fait figure d'exception.

Généreuse, dévouée à la cause des plus démunis, avec générosité c'est sans nul doute son courage qui caractérise le mieux sa personnalité. Quant elle se retrouve au tribunal sur le banc des accusés, elle s'en sert comme d'une tribune politique et en impose même à ses juges, qui en plusieurs occasions commuent ses condamnations en les atténuant.


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 Lettre à Victor Hugo

- Avez-vous éprouvé parfois de ces instants où l’âme brise le corps ? C’est ainsi que je mourrai, et alors je serai bien heureuse, je la reverrai. Et si dieu me donne des ailes, je veillerai sur vous.
 Dites-moi si vous avez éprouvé de ces pensées qui dévorent et que l’on ne comprend pas ? Ce doit être la langue du ciel ou celle de l’enfer. On ne le sait que dans le tombeau. Tout me semble comme un rêve, mais c’est peut-être le rêve qui est la vie. J’en suis venue à douter de tout, même de la réalité de l’existence.
J’écrirai quelques pages de ma vie, mais pour vous seul. Tout ce que je vous dirai ne sera qu’entre dieu et nous. Et vous comprendrez pourquoi j’ai cru à la fatalité, et pourquoi, quand un nom magique a brillé dans ma nuit, j’ai crié vers lui.
 Mais ce n’est pas aujourd’hui que je vous dirai tout cela, il m’est impossible de suivre une idée, et ces pensées que je ne puis démêler me déchirent.
Il me semble que mon front se brise pour les laisser s’envoler et je ne trouve pas une parole pour vous écrire. Hugo, ne m’oubliez jamais, dites-moi que vous pensez à moi. Lors même que cela ne serait pas, dites-le moi .


Lettre
(6) de Louise Michel à Victor Hugo

 

 

 

 

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 07:41



 - Née le : 02 décembre 1923 à New York Chanteuse lyrique

 - Décédée le : 16 septembre 1977 à Paris


- Enfance

- Sophie Cecilia Kalos nait au Flower Hospital de New York, quartier de Manhattan, le 2 décembre 1923 de Georges Kaloyerpulos et d'Evangelia (dite Lista) Dimitriadou. On ignore la date à laquelle le nom de Callas remplaça Kalos et même s'il l'a réellement remplacé. On sait surtout que ce fut un nom d'artiste. Au moment de quitter la Grèce pour les Etat-Unis, le 30 mars 1945, Maria indique que son nom de scène est << Mary Callas >>? Quoi qu'il en soit, << Kalos >> reste le seul nom sous lequel Maria Callas a été enregistrée sur le sol américain. Elle conservera ce nom, inscrit sur toutes les pièces d'administratives jusqu'en 1966, année où elle renoncera officiellement à la nationalité américaine.

Les parents - Georges et  Evangelia -   Maria et Jackie leurs enfants


- Le seul événement notable de l'enfance de Maria avant l'âge de 6ans est son accident en juillet 1928, quand elle traversa une route imprudemment pour rejoindre sa soeur jouant sur le trottoir d'en face, et se fit accrocher par une voiture. Elle s'en sortira par une commotion cérébrale qui l'aurait laissée inconsciente pendant une douzaine de jours pour le moins et près de trois semaines en hôpital dans un état fiévreux et  << nébuleux >> (selon le mot de la victime en 1956). L'événement n'a cependant pas marqué pareillement tous les esprits... 
Les Kaloperopoulos déménagent neuf fois en huit ans, d'abord pour des appartements plus confortables, puis vers de plus modestes. Cette dégradation n'est pas faite pour atténuer l'irascibilité de la mère, soucieuse de paraître. Georges multiplie les aventures pour mieux fuir l'atmosphère électrique.
Les deux filles changent cinq fois d'école. Celles-ci ne peuvent compter sur la tendresse maternelle et plaignent la faiblesse de leur père et font front pour résister à une mère naviguant entre crise d'hystérie et profonde dépressions. Après une tentative de suicide d'Evangelia, les relations entre les époux sont définitivement rompues. La pharmacie est fermée et Georges prend un emploi de représentant itinérant, afin de rentrer au foyer le moins souvent possible.



- Un foyer décomposé

- Georges reste celui qui fait subsister sa petite famille, au grand dam de son épouse, avec parcimonie. Il suit l'instruction de ses enfants et surtout les progrès de la jeune Maria.    - Yakinthi, dite (Jackie) termine ses études en 1935 - dont il se montre très fier. De nature calme, répugnant aux polémiques et trop faible face à une mère autocratique qui l'éloigne comme un importun, il s'efforce d'apprivoiser les deux soeurs élevées dans le mépris de leur père.
Il laisse dans l'esprit des deux filles auxquelles manquent tant l'affection paternelle, une impression confuse Jackie résume bien la situation ou elles vivaient toutes les deux : <<Nous avions été trop influencées contre lui et nous nous sentions embarrassées de ses attentions. >> Maria aurait confié un jour << personne ne m'aimait et je n'aimais personne, sauf mon père >> en avoir gardé un sentiment de culpabilité qui a dû accentuer son ressentiment contre sa mère.



 Eclosion d'une voix

- Le développement vocal de Maria se distingue dès l'âge de Huit ans, c'est à dire vers 1931. Pour cette période, les mémoires d'Evangelia sont encore la source principale des biographes. Maria fait l'apprentissage de la musique et chant à l'école publique de Washington Heights, quartier de leur domicile. Dès l'année 1933, elle participe à des concerts organisés par son école. Elle chante aux remises des prix.

 La fille << à la voix d'or >>, qui d'après un de ses professeurs avait un << rossignol dans la gorge >> prend de l'assurance en s'y faisant régulièrement remarquer et collectionne les compliments flatteurs dans un livre d'autographes qu'elle conserva toute sa vie. Si Callas n'a jamais évoqué son plaisir de chanter à cet âge, elle ne l'a pas nié non plus.
En revanche elle avoua avoir éprouvé une satisfaction personnelle certaine, lors d'une interview : << Quand je chantais, je sentais que j'étais vraiment aimée. Alors, chanter est progressivement devenu le remède à mon complexe d'infériorité. >>


 - Possédant une excellente oreille et une mémoire infaillible, la fillette peut reproduire une chanson << dans le ton original en l'ayant entendu une fois ou deux. Elle commença à être reconnaissable (adjectif fameux qui a globalement qualifié la voix de Callas) seulement lorsqu'elle se mit à prendre des cours en Grèce. >> Il est dit que Maria arriva au conservatoire d'Athènes, à l'âge de quinze ans, avec un registre qu'elle pensait de mezzo-soprano.
Il est donc permis de penser qu'elle est mêlé pendant ces années des airs et tessitures très éloignées, sans précaution en s'appuyant sur une technique instinctive mais, à l'appréciation d'un professeur de chant forcément sommaire et vocalement dangereuse. Il semble ainsi que ses écarts vocaux aient été à l'origine de son vibrato dans les aïgus, déjà remarqué à ses débuts au conservatoire, dont elle peinera à se débarrasser et qui finira par s'installer vers la fin d'une carrière intense et démesurée.




Retour en Grèce

- En 1937, le couple Kaloyeropoulos se sépare officiellemnt et Evangelia retourne à Athènes avec ses deux filles. Au cours de l'été 1937, Evangelia contacte Maria Trivella qui dirige le tout récent Conservatoire national grec. Maria est trop jeune (elle n'a que 14 ans à l'époque) mais qu'importe. Evangelia ment sur l'âge de sa fille et demande à Trivella de lui enseigner le chant moyennant une somme modeste car la famille est désargentée.

Tivella se souvient de cette jeune adolescente grassouillette et extremement myope, voire quasiment aveugle lorsqu'elle ne portait pas d'énormes verres. : << Sa voix avait un timbre chaud, lyrique, intense qui tournoyait, brillant de mille feux, emplissant l'air d'échos mélodieux, cristallins, comme un carillon. Elle était à plusieurs points de vue, étonnante. Un futur grand talent qu'il fallait contrôler, entraîner, discipliner pour qu'elle jaillisse avec toute sa brillance. >>

Débuts professionnels

- Dotée désormais d'une voix de soprano dramatique, Maria Callas commence une carrière professionnelle à l'âge de 17 ans avec l'opérette Boccacciode Franz von Suppé.
<< L'interprétation fantastique de Mari Callas était si évidents, qu'à partir de ce moment là, les autres tentèrent de lui barrer la route .>>
Envers et contre tout, Callas poursuit son chemin et fait ses débuts dans le rôle de  Tosca au mois d'août 1942, puis elle est Marta dans l'opéra d'Eugen d'Albert, Tiefland, au théâtre d'Olympie.


- La critique est unanime << artiste extrêmement dynamique possédant des dons lyriques et musicaux les plus rares >> (Spanoudi), << La cantatrice qui a tenu le rôle de Marta avec une sensibilité sans égale,  cette nouvelle étoile du firmament grec, a donné un exemple magistral de ce qui devait être une actrice de tragédie. A  sa voix exceptionnelle de fluidité naturelle, je ne souhaite pas ajouter d'autres mots que ceux d'Alexandra Lalaouni : Kaloyeropoulou est l'un de ces talents bénis des Dieux dont on ne peut que s'émerveiller.

Giovanni Meneghini

- En arrivant en Italie pour y chercher du travail, Maria Callas rencontre à Vérone un industriel propriétaire d'une briqueterie et féru d'opéra., Giovanni Baptisa Meneghini de quarante ans son aîné. Elle l'épouse le 21 avril 1949  à Vérone et s'appellera désormais Maria Meneghini Callas. Meneghini s'occupera de la carrière de sa femme jusqu'à leur divorce en 1959. Il sera à la fois son mari, son mentor et son impresario. Dès lors sa notoriété ne cesse de croître jusqu'à faire d'elle l'une des principales vedettes de la scène lyrique.

La  diva



- Callas fait ses débuts officiels à la Scala de Milan au mois de décembre 1951 dans  les vêpres siciliennes.Ce temple de l'opéra devient son repaire artistique durant les années 1950. L'illustre maison monte de nouvelles productions spécialement pour la cantatrice avec des réalisateurs ou des personnalités prestigieuses du monde de la musique : Herber von Krarjan, Margherita Wallman, Luchino Visconti, Franco Zeffirelli, ente autres.

 En 1954, l'Amérique qui avait << boudé >> Callas quelques années auparavant, est conquise à son tour avec Norma, rôle fétiche de la cantatrice, interprété devant le public de l'opéra de Chicago qui a enfin pu ouvrir ses portes. A la fin de la représentation, les spectateurs l'ovationnent longuement.

Il faut dire que l'image de la cantatrice s'est profondément modifiée : de constitution plutôt forte, elle a perdu entre le début de l'année 1953 et la fin de l'année 1954, plus de 30 kilos grâce à un régime. Désormais les magazines s'intéressent autant à sa vie privée qu'à ses prestations scéniques. C'est à cette époque qu'elle rencontre l'homme qui bouleversa sa vie : Aristote Onassis, armateur grec milliardaire et séducteur aux multiples aventures, de qui elle aurait eu un enfant - Omerio - mort né.


                                                             Maria Callas et Onassis sur son bateau

- Pour lui, elle divorcera de Meneghini en octobre de la même année. En 1966, elle obtient la nationalité Grecque ainsi que l'annulation de fait de son mariage, espérant pouvoir officialiser sa relation, mais Onassis épouse le 20 octobre 1968 une autre femme célèbre, Jacqueline Kennedy, veuve du président des Etats Unis John F. Kennedy en 1963.

Registre de voix

- Aux dires d'experts, la voix de Callas est extraordinaire pour ses trois registres. Le grave est très sombre, puissant, pratiquement celui d'un baryton. Elle utilise cette possibilité pour produire un effet dramatique en descendant beaucoup plus bas que n'importe quelle soprano. Son médium est extrêmement particulier et lui est propre. 

L'agilité de sa voix permet à Callas de chanter les airs les plus complexes << qu'elle exécute avec une étonnante facilité technique. Sa gamme chromatique, spécifiquement pour le registre des graves, est magnifiquement caressante et ses << piqués >> extraordinairement précis, sans faille, y compris dans les passages les plus compliqués. On trouve difficilement dans toute la musique du XIXe siècle  écrite pour une soprano lyrique, une limite sérieuse à ses capacités. >>

Une vie émaillée de scandale

Interprète et tragédienne

- Callas a une grande partie de sa carrière entachée par un certain nombre de scandales qui ont fait fait la manchette des revues spécialisées et des journaux à scandales. Lors de la représentation de Madame Butterfly àchicago, elle a dû faire face à un procès que lui a intenté Eddy Bagarozzi qui se prétendait son impresario. A cette époque, la célèbre photographie de Callas arborant un rictus hargneux est diffusée dans le monde entier et donne naissance au mythe d'une prima donna coléreuse, véritable << tigresse >>.

Au mois de janvier 1958, Callas doit ouvrir la saison de l'Opéra de Rome avec Normasous la présidence effective du président de la République italienne. La veille de la représentation, Callas informe ses commanditaires qu'elle est souffrante et qu'il faudrait prévoir une remplaçante. Il lui est répondu que << personne ne peut doubler Callas >>.
 Se sentant mieux le jour de la représentation, la cantatrice décide de paraître en public. Dès le premier acte, la Diva s'aperçoit que sa voix est altérée et renonce à poursuivre. La représentation est annulée. L'accusant de faire un caprice devant le président, la presse aggrave la polémique en écrivant sous le titre << La démission de Rome >> : << Lorsqu'elle est en répétition, sa voix est parfaite... Si vous souhaitez entendre Callas, ne vous donnez pas la peine de vous habiller, allez à la répétition; elle termine habituellement ces dernières. >> Callas intente un procès à l'opéra de Rome pour avoir refusé de prévoir une doublure,

Les dernières années

- Entre, janvier et février 1964 la Diva chante Médéa, Norma et surtout Toscaà Paris, New York et Londres devant son public de Covent Garden pour sa dernière apparition sur scène le 5 juillet 1965.
La cantatrice se retire du monde dans son appartement parisien du 36, avenue Georges-Mandel où ses seules occupations sont d'écouter ses vieux enregistrements et de promener ses caniches en empruntant chaque jour le même itinéraire : rue de la Pompe, rue de Longchamp et rue Sablons.

La mort d'Onassis en 1975 achève de la murer dans sa solitude. Epuisée moralement et physiquement, prenant alternativement des barbituriques pour dormir et des excitants dans le journée, elle meurt brutalement d'une embolie pulmonaire le 16 septembre 1977 à l'âge de 53 ans.

Une cérémonie funèbre a lieu à l'église grecque orthodoxe d'Agio Stephanos, rue Georges-Bizet, le 20 septembre 1977. Maria Callasest incinérée au cimetière du Père-Lachaise où une plaque lui rend hommage. Après le vol de l'urne funéraire, retrouvée quelques semaines plus tard, ses cendres  (ou ce que l'on pense être comme telles) seront dispersées en mer Egée, au large des côtes grecques, selon ses voeux.

Pour les personnes désireuses d'approfondir la biographie, le répertoire, la discographie de Maria Callas, je suggère de compléter les informations sur  le lien suivant :
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Callas

         

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 23:00

 

Richard Wagner  Artiste compositeur Allemand

Né le : 22 mai 1813 à Leipzig

Décédé le : 13 février 1883 à Venise (Italie)


- Sont père, petit fonctionnaire municipal, mourut six mois après sa naissance et sa mère épousa dans l'année qui suivit un ami de la famille Ludwig Gever, acteur, auteur dramatique, portraitiste, chanteur. Richard l'adore mais celui-ci meurt lorsque l'enfant a 7 ans ; ( on retrouvera dans son oeuvre le thème du père inconnu ).

- Il passe son enfance entouré de sa mère et de ses soeurs. Mauvais élève, il se fait renvoyer de l'école.
Grand admirateur de Weber et de Beethoven, il décide de devenir musicien après avoir assisté à des concerts qui le bouleversent. Vers l'âge de 15 ans, il décide d'étudier la musique en s'inscrivant à l'université de Leipzig (1831)

- En 1833, Wagner avait achevé un de ses premiers opéra, Les Fées. Cette oeuvre qui imitait nettement le style de Weber, ne serait pas jouée plus d'un demi siècle. C'est à cette époque que Wagner écrivit Das Liebesverbot, opéra inspiré d'une pièce de William Shakespeare (Measure for measure).
La création eut lieu en 1836, mais l'oeuvre fut accueillie avec peu d'enthousiasme.

- En 1836, Wagner épousa l'actrice Minna Planer.Le couple emménagea alors à Königsberg puis à Riga, où Wagner occupa le poste de directeur musical. Après quelques semaines, Minna le quitta pour un autre qui la laissa sans le sou. Bien que Wagner accepta son retour, ce fut le signe annonciateur de la progressive décadence de leur mariage qui se termina dans la souffrance, trente années plus tard.


-Avant même 1839, le couple était criblé de dettes et dut fuir Riga pour échapper à ses créanciers. Pendant leur fuite à Londres, ils furent pris dans une tempête qui
inspira à Wagner Le vaisseau fantôme. Le couple vécut également quelques années à Paris, où Richard Wagner gagnait sa vie en réorchestrant les opéras d'autres compositeurs.

                                                                         
 
Rue d'Aumale à Paris où il séjourna

- En 1840, Wagner mit la dernière main à son opéra Rienzi. Il retourna en Allemagne deux ans plus tard pour le faire jouer à Dresde, où il rencontra un succès considérable. Wagner s'installa dans cette ville où il vécut six ans, exerçant avec brio la charge de chef d'orchestre du grand théâtre. Pendant cette période, il composa et mit en scène Le vaisseau fantôme  et Tannäuser ses premiers chefs d'oeuvres.

- Le mécontentement populaire contre le gouvernement saxon, largement répandu parvint à son paroxisme en 1849, quand le roi Frederic ll de Saxe décida de dissoudre le parlement et de rejeter la nouvelle constitution que le peuple lui  présentait. En mai, une insurrection - vaguement soutenue par Wagner - éclata. Wagner qui fréquentait les milieux anarchistes - tel que le Russe Bakounine - fut forcé de fuir, d'abord à Paris, puis à Zurich. Bakounine ne parvint pas à s'échapper et fut emprisonné de nombreuses années.

- Exil et influences conjuguées de Schopenhauer et Mathilde Wesendonk. C'est en exil que Wagner passa les douze années suivantes. Ayant achevé Lohengrin avant l'insurrection de Dresde, il sollicita son ami Liszt, le priant de veiller à ce que cet opéra fût joué en son absence. Liszt, en bon ami, dirigea lui-même la première à Weimar, en août 1850.

- Au cours des années qui suivirent, Wagner tomba sur deux sources d'inspiration qui allaient le mener à son opéra révéré entre tous, Tristan et lsolde. La première fut la découverte de la philosophie d'Arthur Schopenhauer. La philosophie de Schopenhauer, axée sur une vision pessimiste de la condition humaine, fut très vite adoptée par Richard Wagner. Il restera toute sa vie un fervent partisan de Schopenhauer, même quand sa situation personnelle sera moins critique.

- La seconde source d'inspiration de Wagner fut le poète et écrivain Mathilde Wesendonck, la femme du riche commerçant Otto von Wesendonck. Il rencontra le couple à Zurich en 1852. Otto, grand admirateur de Wagner s'était épris de Mathilde.
Bien que ses sentiments fussent réciproques, Mathilde n'avait nullement l'intention de compromettre son mariage. Aussi tenait-elle son mari informé de ses contacts avec Wagner. Ce dernier n'en laissa pas moins de coté la composition de la tétralogie - qu'il ne reprendrait que douze ans plus tard - pour commencer à travailler sur Tristan et lsolde. Cet opéra symbolise cet amour impossible.
.



Musée Richard Wagner

- En 1858, Minna intercepta une lettre de Wagner à Mathilde.
Wagner, après la confrontation qui s'ensuivit, quitta Zurich pour Venise. Il retourna à Paris l'année suivante afin de superviser la mise en scène d'une adaptation de Tannhäuser dont la création, en 1861, provoqua un scandale. Les représentations furent annulées et Wagner quitta la ville précipitammant.


Rue Jacob à Paris où il séjourna

- En 1862 il est amnistié et rentre en Allemagne. Il se lie avec Cosima von Bülow, fille de Liszt et épouse  de Hans von Bulow, chef d'orchestre qui dirige ses oeuvres. Il vit quelques temps à Vienne où devait être représenté Tristan. Mais couvert de dettes il doit fuir.
 C'est à Stuttgart en 1864 qu'il est rejoint par le conseiller de Louis ll de Bavière, jeune monarque de 18 ans, passionné par sa musique, qui va éponger ses dettes et l'aider à monter Tristan, puis Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg.
- Cosima le rejoint à Munich avec son époux. Tristan est créé le 10 juin 1865, dirigé par Hans von Bülow. Mais les intrigues obligent le roi à se séparer de Wagner. Celui-ci retourne en Suisse, suivi par Cosima qui quitte définitivement son époux.

Minna décède en 1865 à Dresde.

Les Maîtres Chanteurs sont terminés en 1867 et créés  en 1868 sous la direction de Hans von Bulow. C'est un immense succès.




- En 1870 Richard Wagner épouse Cosima qui lui a déjà donné 2 enfants.
 En 1871 il visite Bayreuth et décide d'y créer un théâtre " Le Festspielhaus " (maison du festival) pour y jouer ses oeuvres. Grâce à l'aide de Wagnériens du monde entier, la Tétralogie y est donné en août 1876. Le leitmotiv en est la cellule musicale; l'orchestre (caché dans la fosse) offre une palette plus riche; un dialogue étroit s'institue entre voix et orchestre.



- En 1882 " Parsifal "est créé à Bayreuth sous la direction d'Herman Levi. Epuisé par une maladie de coeur, Wagner se réfugie à Venise où il meurt en février 1883.




Opéras de Richard Wagner

- Le vaisseau Fantôme
Mythe du Hollandais volant. Un homme est condamné à errer éternellement sur les flots pour avoir invoqué Satan lors du passage d'un cap difficile. Seul l'amour d'une femme fidèle pourrait le sauver.

- Tannhäuser
Légende germanique, Tannhäuser, maudit pour avoir séjourné dans la montagne de Vénus, devra son salut au sacrifice d'Elisabeth.

- Lohengrin
Légende germanique. Un chevalier venu d'ailleurs vient sur une nacelle traînée par un cygne sauver une jeune fille accusée à tort. Elle ne doit lui demander ni d'où il vient, ni qui il est.

- La Tétralogie
Cycle de 4 opéras qui racontent la fin des Dieux et l'avènement de l'Humain.
- L'or du Rhin
- La Walkyrie
- Siegfried
 - Le Crépuscule des Dieux

- Tristan et Isolde
Légende celte : le mythe de l'amour interdit que rien ne peut empêcher, revu par Wagner.

- Les Maîtres Chanteurs
Le contrepoint de tristan. Les amoureux, Walther et Eva, vont braver les lois et la gâce à la complicité de Hans Sachs, le cordonnier poète qui refuse de jouer le rôle du Roi Marke, ils pourront vivre leur amour et Walther deviendra "Maître" en poésie. Un Hymne à l'amour et à l'art qui finit bien.

 

 


- Parsifal
Légende celte (Perceval) - la quête du Graal. Le roi Amfortas, blessé par la lance sacrée qui est tombée aux mains du magicien Klingsor, ne peut plus assure ses fonctions et les chevaliers du Graal perdent leur force. Parsifal, un chaste fol, ramènera la lance après bien des épreuves et deviendra roi du Graal


Statue de Wagner



Source : www.jesuismort.com/ 
http://planetewagner.net/savie.htm

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 23:00



 Giacomo PUCCINI - Artiste et compositeur 


Né le : 22 décembre 1858 à Lucques ( Italie)

Décédé le : 29 novembre 1924 à Bruxelles ( Belgique)


- Il est né dans une famille aisée mais non fortunée. Il était le premier garçon  d'une famille de sept enfants, cinq soeurs aînées et un frère de cinq ans son cadet. Il poursuivit à une ou deux exceptions près les mêmes études musicales que ses illustres aïeux.
 Il est issu d'une famille de longue tradition musicale, cinq générations de musiciens se sont succédées.
- Tous musiciens d'église et connus par les nombreuses compositions des Tasches, trente-deux oeuvres à leur actif.

                                                            Maison natale de Puccini

- Après la mort de son père, qui survient alors, qu'il est seulement âgé de cinq ans, il est envoyé pour étudier auprès de son oncle Fortunato Magi, qui le considère comme un élève peu doué et indiscipliné.
Par la suite, il devient organiste à l'église, mais l'inspiration pour l'opéra lui vient seulement lors d'une représentation de l'Aïda de Verdi qu'Angeloni, un des professeurs au conservatoire, lui fit découvrir lors de la représentation à pise en 1876.
De 1880 à 1883 il étudie au conservatoire de Milan, où il est l'élève D'Amilicare Ponchielli Bazzini.

                                                                                           Puccini au piano

- En I882, Puccini participe à un concours d'écriture lancé par la maison Sonzogno en 1883, pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix avec Le Villi, ce premier opéra sera représenté en 1884 au théâtre de Vienne, grâce à l'aide Ponchielli et Fontana, et contribuera à attirer l'attention de l'éditeur Ricordi qui lui commandera un nouvel opéra, Edgar.
C'est à cette époque que Puccini rencontre Evira, celle qui deviendra son épouse et la mère de son fils Tonio.


- Le troisième, Manon Lescaut, fut non seulement un succès, mais fut également le point de départ d'une collaboration fructueuse avec les librettistes Luigi lllica et Guiseppe Giacosa, qui travaillèrent avec lui sur les trois opéras suivants. Le premier de ceux-ci, La Bohème (sur une trame de Henri Murger), est considéré comme l'un des meilleurs opéras romantiques. Le suivant, Tosca, représente pour Puccini la première approche du vérisme.


Madame Butterfly (sur une nouvelle de David Belasco) fut accueilli avec une grande froideur lors des premières représentations, bien qu'il soit remarquablement orchestré, mais il devint plus tard un grand succès.

                                                                    Musée puccini 

-L'activité du compositeur ralentit, et en 1903, il est blessé à la suite d'un accident de voiture qui le rendra boiteux.
 En 1906, son librettiste Giacosa meurt et en 1909 éclate un scandale : sa domestique se suicide en raison d'une accusation de la femme de Puccini, Elvira Gemignani, d'avoir eu une relation avec celui-ci.
ll Trittico est créé en 1918. Ce triptyque est composé de trois opéras réunis par le style Grand Guignol parisien : un épisode d'horreur ll Tabarro, une tragédie sentimentale Suor Angelica et une farce ou comédie Gianni Schicchi.
Des trois, Gianni Schcchi devient le plus populaire tandis qu'll Tabarro est considéré comme inférieur par la critique.


 

                                                                  Piano de Puccini

- Puccini meurt à Bruxelles en 1924, des suites cardiaques dues à un cancer de la gorge.
Turandot, son dernier opéra, demeure inachevé; les deux dernières scènes seront somplétées par Franco Alfano.
En 2001, un nouveau final sera réalisé par Luciano Berio.





-Manon Lescaut, la Bohème, Tosca, Madame Butterfly et Turandot sont des grands succès. Ils illustrent une maîtrise de l'orchestration exceptionnelle, aux multiples innovations harmoniques, et un langage théâtral profondément original.

Ce langage qui contribua au succès de Puccini se rattachait au courant littéraire du vérisme italien, représenté par des compositeurs de la fin du XlXe siècle, comme Mascagni, Leoncavallo ou Franchetti.

Puccini échappe pourtant au réalisme du vérisme, grâce à sa passion pour les romantiques comme Alfred de Musset ou Heinnich Heine, mais aussi en raison de sa modernité théâtrale et musicale, illustrée par les chromatismes de Tosca ou les accords impressionnistes de la Houppelande (ll Tabarro) influencés par les audaces de Debussy de Ravel, et la marque profonde laissée dans oeuvre par Wagner.

 

Lien :
http://ww.jesuismort.com/

                                                                  Statue de Puccini

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 00:00



Giacomo Leopardi : Moraliste, poète et philosophe italien 

- Né le :  29 juin 1798 à Recanati

- Décédè le 14 :  juin 1837 à Naples


-  Fils aîné du comte Monaldo leopardi et de la marquise Adéaïde, Giacomo Leopardi est issu d'une famille noble de province. Son éducation est rigide et religieuse, sa santé très délicate; sa vie à Recanati est monotone. Le jeune Leopardi mène une vie solitaire dans la bibliothèque paternelle dont il dévore les ouvrages, tout en souhaitant constamment que la mort le délivre : << je suis mûr pour la mort ! >>


- Il est perçu dans le monde littéraire comme poète << pessimisme >>, comme l'illustre le célèbre vers d'Alfred de Musset : << Sombre amant de la mort, pauvre Léopardi >>. Ses ouvrages en prose traduisent également cet état d'âme :  Petites oeuvres morales (opérettes morali, 1826-1827),  Les Cent Onze Pensées ( Cento undici pensieri,   posthume, 1845) et son énorme journal philosophique, le Zibaldone, paru de façon posthume en 1900.
Leopardi s'adonne à la philologie dès l'âge de quinze ans. A seize ans, il annote La vie se Plotin par Porphyre de Tyr et écrit un essai sur Les erreurs populaires des anciens.

- A vingt ans, il écrit, Premier Amour à la suite d'une désillusion amoureuse. Sa disgrâce physique et sa pauvreté affectent sa vie.

- Durant cette période, il fait la connaissance de Pietro Giordani; mais les espoirs déçus que cette amitié suscite précipitent sa rupture avec la foi religieuse. Giordani, moine émancipé, n'a pas perçu le besoin de Leopardi d'avoir un ami qui le sorte de sa solitude. Sa foi bascule, ses opinions philosophiques changent radicalement, ce qui l'oppose à son père, lui-même écrivain. La maisons familiale, qu'il ne parvient pas à quitter, lui devient insupportable  (<< abborrito inabitabile Recanati >>).

- Dans une lettre du 6 mars 1820, Leopardi relate un rêve à Giordani : << Ces luttes de l'esprit et de l'âme, ce moment précis où la crise éclate dans toute son intensité et l'on s'aperçoit tout à coup que l'on vient de franchir la limite cruciale entre la foi et le doute... >> 
C'est une conception identique de la vie qui émerge, au même moment, chez le poète italien confiné dans sa petite ville chez le philosophe allemand Schopennhauer.
 Ces deux hommes ne se sont probablement jamais rencontrés ni écrit, et Leopardi n'a pas lu le livre de Schopenhauer Le monde comme volonté et comme représentation. Leopardi résume sa philosophie du pessimisme dans le concept d'infelicità.  n'écrit pas pour propager ses idées; il chante en poète son mal de vivre et en tire une vision de la condition humaine. Il ne veut pas adhérer à l'école des lyriques et des désespérés qui l'ont réclamé pour leur frère. Il ne veut pas du désespoir intellectuel et garde sa liberté de pensée

- Il voyage beaucoup mais ses ressources financières sont faibles. Au mois d'octobre 1822 sur les instances de quelques amis, il quitte Recanati pour Rome.
 Il rencontre des amis - Barthold Georg Niebuhr, ministre de Prusse à la cour pontificale, Alessandro Manzoni, le baron Christian Cari Josias Bunsen (1791-1860), diplomate, archéologue et historien, successeur de Niebuhr comme ministre de Prusse,
Johann Gothard Reinhold (1771-1838), ministre de Hollande, bibliothécaire d'Angelo Mai - et se fait des ennemis - le bibliothécaire Guglielmo Manzi.
 Il ne trouve pas de situation stable, refuse d'entrer en prélature et ne se résout pas à un emprunt qui aurait amélioré sa condition.
Il ne demande rien à son père qui ne lui propose aucune aide financière. Tout juste Léopardi opte-t-il pour du travail d'édition et se voit-il chargé de dresser le catalogue des manuscrits grecs de la bibliothèque Barberine. 
Les quelques voyages hors de la maison familiale seront brefs, à Bologne, Pise ou Florence.

- Son nationalisme apparait dans ses poèmes A l'Italie, Sur le monument de Dante (1818) ou  A Angelo Mai  (1822).
Il est fasciné par la gloire passée de l'Itale mais, après Dante, Le Tasse et Alfieri, ne lui voit aucun avenir et condamne la France pour avoir envoyé à la mort les légions italiennes durant la campagne de Russie.
 Dante a préféré l'enfer à la terre, et Leopardi lui-même, dans le poème Paralipomènes de la Batrachomyomachie, décrit de façon sarcastique sa propre descente aux enfers.

- Brutus le Jeune(1821) est une illustration du pessimisme de Leopardi; Brutus était le dernier des anciens sages et il ne reste après lui aucune espérance. Léopardi s'oppose aux romantiques dans son Discours sur la poésie romantique (1818) et découvre un an plus tard la philosophie sensualiste du siècle de lumières qui influencera considérablement son oeuvre.
 Il chante le néant de l'homme face à la nature avec Le genêt ou La fleur du désert, et son désespoir dans La vie solitaire (1821), L'infini (1819) et A Sylvie.


Biographie poétique

 Leopardi, dès son enfance, cherche à atteindre la << gloire des lettres >>. il se réfugie pour cela, dès l'âge de dix ans, dans la grande bibliothèque de son père, où il passe  sept années d'étude, fou, sans espoir au cours desquelles il apprend seul le latin et le grec, l'hébreu et plusieurs langues modernes dont l'anglais et le français. Les premières oeuvres sont des produits de pure érudition classique et des traductions philologiques que l'on appelle << puerilia >>.

 C'est en 1816 que Leopardi traverse une première période de transformation poétique, appelée par les critiques << conversion littéraire >>, c'est à dire un passage de l'érudition au sentiment philosophique du beau.
Une deuxième conversion se produit en 1819, celle-ci est la << conversion philosophique>> marquée par le passage du beau au  << vrai >>.
Leopardi se rend compte de la nullité des choses humaines; il écrit dans le Zibbaldone<< nel nulla io stesso ( dans le néant moi-même) >>).

Il est atteint en 1819 par une ophtalmie qui l'empêche de lire et le conduit à une tentative de suicide.
En 1822, Leopardi s'échappe du << natio borgo selvaggio >> (<< bourg sauvage natif >>, c'est à dire Recanati).  Il se rend à Rome mais la ville le déçoit et il parcout toute l'Italie : Milan, Florence, Pise, Naples.
Cette première période, jusqu'en 1822, est caractérisée par une production littéraire constituée notamment par des chansons patriotiques ( all'Italia) et et des idylles (du nom des oeuvres du grec Moschus, que Leopardi avait traduites en 1815).

Oeuvres :
  • Canti (chants)
  • Operette morali  (Petites oeuvre morales)
  • Zibaldone di pensieri
  • Discorso di un italianointorno alla poesia romantica
  • Discorso sopralo stato presente dei costumi degli italiani
  • Pensieri (pensées)
  • Epistolario (Bollati Boringhieri, Turin,  19998

                                                                              
                                                                          Tombe de Giacomo Leopardi - Naples
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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:00

 



- Vincenzo Bellini -
Artiste et compositeur


 - Né le          :    O3 novembre 1801 à Catane ( Sicile )

 - Décédé le :     23 septembre 1835 à  Puteaux ( Hauts-de-Seine)


-Bien que courte, sa vie est placée sous le signe de la chance. Il eut de nombreux succès auprès des femmes, et sa carrière artistique est le fruit d'heureux hasards et de succès.

Elevé à Naples, au conservatoire de San-Sébastiano, il eut pour maîtres de composition, Furno, Tritto et Zingarelli. Il n'avait pas encore terminé ses études qu'il faisait représenter sur la petite scène du conservatoire, un petit opéra intitulé Adelson e Salvinini, joué par trois de ses condisciples.

La fortune semble, dès ses débuts, le prendre en main, car il se vit presque aussitôt chargé d'écrire, pour le théâtre San-Carlo, le premier de naples, Bianca e Gernando, joué en 1826, par Rubini, Lablache et Mme Tosi, qui fut si bien reçu que Bellini fut imméditement invité à composé pour le théâtre de la Scala de Milan l pirati ( 1827), qui obtient un succès éclatant et qui montra à l'Italie qu'un grand compositeur était né.

Ensuite Bellini donna, la Straniera, Zaira et l Capuleti e i Montecchi. Sa renommé s'étendait chaque jour lorsqu'il revient à Milan donner son chef d'oeuvre, cette tendre, passionnée et délicieuse Somnambula, qui fit résonner son nom aux quatre coins de l'Europe. A la fin de cette année 1831, et de nouveau à Milan, il faisait représenter Norma, qui devait  être, avec la Somnambula, son chef d'oeuvre

Maria Callas, une des plus belles interprétation de Norma
 

- En 1833, Bellini donnait à Venise Sa Béatrice di Tranta, et c'est alors que sur l'initiative de Rossini, il fut chargé de composer un opéra nouveau  pour le théâtre-italien de Paris.
 Il vint donc en France, s'installa à Puteaux, où il écrivit l puritani, qui furent représenté en 1835 et qui obtinrent un succès éclatant. Le compositeur mourut quelques jours après. Bellini fut un musicien charmant, qui rachetait ce qui lui manquait, sous le rapport de l'instruction musicale, par une inspiration d'une fraîcheur et d'une grâce exquise et par un sentiment tendre et passionné.

- Bellini a été un fantastique auteur de mélodies, qui a influencé Frédéric Chopin. On peut lui reprocher une " légèreté" dans l'accompagnement de la mélodie, cependant cette façon de composer est justifiée et apporte à l'oeuvre de Bellini une homogénéité à l'abri de presaue toutes les critiques.
 Ses harmonies et orchestrations sont très simples , mais il excelle dans l'expression des sentiments tendres et mélancoliques. Norma est regardée comme son trimphe. Il a aussi inspiré Wong Kar-Wai pour la musique de son film: 2046.
                    
         
- Inhumé au cimetière du Père-Lachaise, il fut exhumé 40 ans après sa mort et ses restes transportés à Catane où il est enterré dans la cathédrale Sainte Agathe.
Le cercueil ayant transporté les restes, est exposé au musée Bellini situé dans la maison où il vécut à Catane.
 Le mausolée du Père-Lachaise est resté tel qu'il était aux premières obsèques. Pour l'anecdote, il avait été décoré de la Légion d'honneur peu avant sa mort, et la médaille, à son retour à Catalane, est venue orner la statue de Sainte Agathe dans la cathédrale.


Il composa onze opéras, parmi lesquels :

1830Les Capulets et les Montaigus  (Venise)

1831
La somnambule (Milan)

1831
 La Norma (Milan)

1835 : Les Puritains (Paris)

http://ww.jesuismort.com/






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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 07:30

 

 Niccolo PAGANINI -  violoniste et compositeur italien

Né le : 27 octobre 1782 à Gênes
Décédé le : 27 mai 1840 à  Nice

- C'est avec son père que le jeune Niccolo Paganini découvre le violon. Il compose sa première sonate à 8ans. Il part part ensuite étudier à Parme aux cotés d'Allessandro Rolla. Très vite, ses professeurs voient en lui un prodige du violon.
-Virtuose incontesté, compositeur féru de prouesses techniques, Paganini fut aussi un personnage riche en couleurs, mi ange, mi démon, qui fascine ses contemporains : " Cet homme aux longs cheveux noirs, à la pâle figure, nous ouvre, par ses sons, un monde que nous n'avions peut-être pressenti qu'en rêve.. Son apparition a quelque chose de si démoniaque que l'on cherche en lui tantôt le "pied fourchu" caché, tantôt les ailes d'un ange", lit-on dans le journal de Leipzig en 1829.


1794  : Première prestation pubique du jeune virtuose à Gênes.
1795  : Il perfectionne son violon à Parme avec Alessandro ROLLA, pui la
composition avec GHIRETTI, professeur de PAËR.

1801  : Brillant succès au festival de Sante Corce, à Lucques où il s'installe en tant que violon solo de l'Orchestre National.
1807  : Il de vient  violon solo de la cour de la princesse Baciocchi, soeur de Napoléon.
1809  : Il rompt avec la cour et entreprend une carrière de virtuose.
1813  : Triomphe à Milan et rencontre avec ROSSINI à Bologne
1824  : Liaison avec la cantatrice Antonia BIANCHI dont il aura un fils, Achille.
1827  :  Le Pape Léon XII le nomme chevalier de l'Eperon d'or.
1828  : Première tournée à l'étranger, débutant par un concert triomphal à Vienne où l'empereur le nomme virtuose de la cour.

1831  : Il se produit à l'opéra de Paris et déclenche un bel enthousiasme : " Que les femmes nouvellement accouchées y mènent leur nourrisson afin que dans soixante ans, ils puissent se vanter de l'avoir entendu ! " lit-on dans la revue de Paris. Tant qu'au critique des débats, il conseille aux lecteurs de tout mettre en gage pour acheter un billet.

1834  : Rencontre avec BERLIOZ dont la " Symphonie fantastique " le fascine et auquel il demande d'écrire un solo pour alto, présent dans " Harold en Italie ". En 1838, lors d'un concert d'oeuvres de BERLIOZ, il s'agenouille devant le maître et lui baise la main.



1834-1840 : Déclin de l'art  de PAGANINI, lié à une mauvaise santé. Jouissant d'une fortune considérable, il donne quelques rares concerts et se repose dans sa villa de parme. Au printemps 1840 , il meurt  à Nice où il s'était rendu dans l'espoir d'y être soigné. " L'art de PAGANINI est un art qui est né avec lui, et dont il a emporté le secret dans la tombe", écrit le musicologue FETIS
" Irréel", " Surnaturel ", " Fantastique ", tels sont souvent les temes employés pour définir de PAGANINI, qu'on soupçonna d'ailleurs d'avoir passé un pacte avec le diable.


PAGANINI a déclenché  chez le public un enthousiasme proche de l'envoûtement, en poussant la virtuosité du violon dans ses limites les plus extrêmes, grâce à une extensibilité  de la main. On le vit ainsi accorderla corde de son violon un demi ton plus haut, ou couper ostensiblement avec des ciseaux trois cordes de son violon pour ne plus jouer qu'avec une seule corde...

Parmi ses oeuvres les plus remarquables, on peut noter le Streghe, " Danse des sorcières "
Les vingt quatre caprices pour violon seul,
Cantabile pour violon et guitare et six concertos

source : Radio France
                                              
                                               

                                             

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 16:10
 


Johannes BRAHMS 
Artiste, chef d'orchestre et compositeur Allemand
 
Né le     :  07 mai 1833 à Hambourg
Décédé le :  03 avril 1897 à Vienne



Hambourg en 1836

- Johannes Brahms est né dans les bas-fonds de Hambourg, en Allemagne le 7 mai 1833. Son père, Johann Jakob, était musicien, d'abord médiocre et itinérant pour la plus grande partie de sa carrière mais qui finit par obtenir un poste de de contrebassiste à l'opéra de Hambourg.
Voyant que Johannes était intéresé par sa musique, son père lui fit donner des leçons de piano et rapidement son fils fit d'admirables progrès. A l'âge de 14 ans, lors de l'un de ses premiers concerts en public, Johannes y a inclus une de ses propres compositions.
Comme aucun prince ne devint son protecteur et que sa famille était pauvre, il a dû gagner sa vie de façon pénible.Dans sa jeunesse, il devait jouer du piano dans les bordels du port de mer où des femmes et les marins le traitaient comme un objet de jeu.
Comme conséquence, ses relations avec les femmes furent toujours "aigres" - du moins c'était son avis pour expliquer son aversion chronique pour le mariage.



- D'autre part, il gagnait sa vie en faisant des arrangements de pièces légères qu'il publiait sous différent pseudonymes. Pendant ce temps il s'imposait comme compositeur pianiste.
En 1853, ses premierss succès survinrent alors quil était en tournée de concerts avec le violonniste Hongrois Edouard Remenyi. Celui-ci le présenta au célèbre violoniste Joseph Joachim qui fut impressioné par le jeune homme; ce fut le début d'une amitié qui allait durer pour la vie.
A son tour, Joachim le présenta à Franz Liszt et à Robert Schumann. Sa rencontre avec Liszt ne se déroulera pas bien; n'aimant pas la musique de Liszt, Brahms s'endormit pendant que Liszt jouait.


Brahms en 1853

- Schumann fut un fervent admirateur de Brahms. Il déclara dans son journal le 30 septembre 1853:  <<  Brahms est venu me voir (un génie). >>
 Il ajouta dans un article intitulé << nouvelles voies >> - << Brahms sera une valeur sûre pour donner l'expression la plus élevée et la plus noble aux tendances de notre époque, non pas graduellement mais spontanément tout comme Minerve qui émana tout fin prêt de la tête de Zeus. >>
Les premières oeuvres que Brahms présenta au compositeur, incluant ses trois sonates pour piano, représentant l'apogée que Brahms atteindrait en regard du romantisme progressif, la tendance de l'époque. Par la suite Brahms développera un style qui sera un long prolongement des formes traditionnelles.

Clara épouse de Schumann

- Il devint l'ami de la famille Schumann, mais Schumann fut interné jusqu'à la fin de sa vie. Clara, son épouse et Johannes Brahms furent affectés de le voir dans cet état. Mais Clara ne savait que faire de la passion toujours grandissante de Brahms. Durant cette période, il lui écrivit  : << puisse Dieu me permettre aujourd'hui...de vous répéter avec mes propres lèvres que je meure d'amour pour vous. >>
 Bien que Brahms ait connu d'autres amours, jamais il utilisera de tels mots pour quelqu'un. Lorsque Robert Schumann meurt en 1856, Clara doit décider de sa réponse. Pendant les quarantes années qui suivirent Clara et Brahms restèrent  amis,  liés dans un respect mutuel,  mais cependant dans une relation étrange, indéfinissable et incontournable...
Brahms à 30 ans
- Coté caractère, Brahms était brusque et sardonique la plupart du temps. Quiconque visé par ses flèches souvent assez pointues, s'en rappelait. Après une soirée de sarcasmes à l'endroit d'amis dans un café qu il quitta, mais retourna pour ajouter << Si j'ai oublié d'insulter quelqu'un je m'en excuse. >>
 En 1881, il se laissa pousser les favoris ce qui allait donner naissance à  l'individu barbu qui nous est familier sur les photos. Dans sa jeunesse, il était svelte, cheveux blonds, yeux bleus, traits doux et élégant, il n'a cependant jamais perdu son regard chaleureux et occasionnellement espiègle. Il possédait des amis loyaux des deux sexes et de tout âge, et en retour, il leur était loyal.
Brahms au piano

Brahms devint le héros de ceux qui dénigraient le radical Wagner. Même si il n'est pas celui qui entretenait la querelle, Brahms fut cependant celui qui l'initia, et ce, par inadvertance.
En 1860, lui, Joachim et quelques autres dressèrent un manifeste qui critiquait l'école progressive. Visant principalement Liszt, il était prévu de recueillir plusieurs signatures avant d'être rendu public. Les journaux s'en emparèrent, alors que le document ne comportait que quatre signatures dont celle de Brahms et Joachim; la situation fut perçue comme étant une vendetta personnelle de Brahms contre Wagner. Ceci n'empèchera pas Brahms de rendre une visite de courtoisie à Wagner en 1864. Ce sera la seule et unique rencontre. Quoique charmant et gracieux de sa personne, Wagner attaquera plus tard Brahms dans une publication. Plus Brahms devenait célèbre plus ses ennemis devenaient féroces. Régulièrement  les Wagnériens organisaient des équipes de fauteurs de trouble pour perturber les prestations de Brahms.

Brahms sur ses vieux jours


En mai 1896, il apprit la terrible nouvelle de la mort de Clara Schumann qui était malade depuis quelques temps. Prévoyant cette situation, il a composé Quatre chants sérieux dont il ne put jamais se résigner à entendre. Quoique prévisible, la mort de Clara le boulversa. Durant quarante ans, leur amour à été tissé de frustration et d'incertitude, mais tout en la soutenant.
Il se précipita pour assister à son enterrement et, lors de sa mise en terre, il attrapa une grippe qui ne voulut plus guérir. Finalement il consulta un médecin qui découvrit que brahms souffrait d'un cancer du foie dont le stade était assez avancé; la même maladie qui avait emporté son père. On ne le mit pas au courant de cette situation mais certainement qu'il savait comment interpréter la fatigue et la douleur toujours croissante. Il meurt le 3 avril 1897,  à l'âge de 63 ans.

Buste de Brahms


Tombe de Brahms

Il a reçu de nombreuses distinctions d'Allemagne, d'Autriche et d'Angleterre
1873 : l'ordre Maximilien de Bavière des sciences et des arts 
1877 : La médaille d'or de la société Philarmonique de Londres
1886 : La présidence d'honneur de la Tonkünstlerverein à Vienne
1889 : La crosse royale de l'ordre impériale autrichien de Leopold
1889 : La "Liberté" de Hambourg
1889 : Il est membre d'honneur de la Maison de Beethoven à Bonn
1895 : Il est récipendiaire de L'ordre autrichien des arts et sciences.
1876 : Il décline le titre de docteur Honoris Causa de Cambidge, ne voulant pas
effectuer le voyage en Angleterre.

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