Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 08:23

 

 

71qzcw.jpg

 

 

 

- Femmes mes soeurs, femmes de toutes couleurs, femmes oppressées, femmes libérées, sachez que rien ne fut acquis, tout fut conquis dans le combat. Continuons d'une seule voix. L'heure n'est pas à l'innocence, mais à la vigilance.

 Au nom de la féminité on nous impose un comportement stéréotypé : Sois belle et tais-toi ! terrain sur lequel le macho est roi. Pendant de nombreuses années, n'avons nous pas été cantonné dans les tâches ménagères et la maternité. Sans vouloir dénigrer ce rôle, vouloir nous y enfermer est autre chose...

 Ni harpie, ni chipie, simplement femmes à parts entières, non plus d'hier, mais de demain pour un meilleur destin.

 C'est une lutte pour une condition meilleur, basé sur l'égalité, la justice, le respect, l'amour et la liberté.

 Hommes et femmes respectons nos différences et construisons nos relations dans la compréhension, la considération et non dans l'oppresssion de l'autre. L'homme n'y perdra pas en virilité.

  

Edifions nos relations dans la compréhension mutuelle, basées sur une véritable égalité sans rivalité !



- N'oublions pas que les acquis sont fragiles, nous en avons une preuve très récente sur le harcellement sexuel, qui vient d'être abrogé  et remplacé par...un vide juridique !                                                                                             
                                                                                      ©Harmonia  

 

buz7jc9c

 

           

Partager cet article
Repost0
1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 00:00

 

 

 

 

 

annie_girardot1_article-1488860.jpg

 

 

- Née à Paris le 25 octobre 1931

 

- Décédée à Paris le 28 février 2011

 

Après des études  d'infirmière, Annie Girardot se consacre à sa passion : l'art dramatique. Elle rentre au conservatoire pour 4 ans et en sort avec le premier prix de comédie (moderne et classique). Annie est enrolée dans la Comédie-Française.

 Puis elle se consacre au cinéma. Dès les années 1960, elle est repérée par Luciano Visconti "Rocco et ses frères" (1960) mais aussi par Roger Vadim "Le vice et la vertu". Frondeuse, Annie Girardot interprète des rôles atypiques comme dans "Le mari de la femme à barbe" (1964) de Marco Ferreri.

Elle épouse Renato Salvatori et décide de mener une double carrière en France et en Italie et remporte le prix d'interprétation à Venise pour "Trois chambres à Manhattan" de Marcel Carmé en 1965. Son talent plaît autant sur le plan dramatique que comique, et en 1983 elle est l'actrice préférée des français. Revenant régulièrement au théâtre, elle tourne aussi pour la télévision.

Elle débute en 1956 sa carrière cinématographique avec "Treize à table" puis tourne au moins ddeux films par an : "Mourir d'aimer", "Le Docteur Françoise Gailland", La "zizanie", et aussi "Les braqueuses" en 1993, "Les Misérables" de Claude Lelouch en 1995.

 Annie Girardot obtiendra d'ailleurs le César du meilleur second rôle pour "Les Misérables" et pour "La pianiste" en 2002, film de Michaël Haneke. Elle apparait aussi dans  "La Marquise est à Bicêtre" en 2003.

 L'actrice tourne encore dans quelques films "Caché" de Michaël Haneke, "Boxes" de Jane Birkin, mais en 2006, elle fait annoncer par son avocat qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Sa fille publie l'année suivante un livre intitulé : "La mémoire de ma mère.

Elle décède le 28 fevrier 2011 à Paris.

Son public retiendra de cette comédienne talentueuse, simple, authentique, chaleureuse et généreuse,  l'image d'une grande dame du cinéma français.

 

zx2lhd

 

 

Partager cet article
Repost0
19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 08:22

 

838035oiseau_bleu-copie-3.gif

 

Comme un enfant aux yeux de lumière

Qui voit passer au loin les oiseaux

 Comme l'oiseau bleu survolant la terre

Vois comme le monde est beau

 

Beau le bateau, dansant sur les vagues

Ivre de vie, d'amour et de vent

Belle la chanson naissante des vagues

 Abandonnées au sable blanc

 

 Blanc l'innocent, le sang du poète

 Qui en chantant, invente l'amour

Pour que la vie s'abille de fête

 Et que la nuit se change en jour

 

Jour d'une vie où l'aube se lève

Pour réveiller la ville aux yeux lourds

Où les matins effeuillent les rêves

Pour nous donner un monde d'amour

L'amour c'est toi, l'amour c'est moi

L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi.

 

Moi qui ne suis qu'une fille de l'ombre

Qui voit briller l'étoile du soir

Toi mon étoile qui tisse ma ronde

Viens allumer mon soleil noir

 Noirs la misère, les hommes et la guerre

 Qui croient tenir les rênes du temps

Pays d'amour n'a pas de frontière

Pour ceux qui ont un coeur d'enfant

 

 Comme un enfant aux yeux de lumière

Qui voit passer au loin les oiseaux

 Comme l'oiseau bleu survolant la terre

Nous trouverons ce monde d'amour

 

L'amour c'est toi, l'amour c'est moi

L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi

L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi

L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi

 

 

Interprète : Marie Myriam

 

 

gui

 

Partager cet article
Repost0
18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 07:47

 

 

6sq1w8

 

 

Partager cet article
Repost0
9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 07:50

 


  
 
juliette-drouet-victor-hugo 1196847265
Le 13 fevrier à 15h15 au Musée Victor Hugo à Villequier (76)
- Lettres de Hugo à Juliette -

Afin de prolonger l'intérêt de la 1ère lecture en novembre 2010 des lettres d'amour de Victor Hugo à Juliette Drouet, (article paru le 25-11-2010 sur mon blog) Catherine Postic et Martial Maynadier se feront un plaisir de poursuivre la lecture de la correspondance des deux amants, qui se rencontrèrent mi-février 1833.

Le musée se situe face à la Seine dans un cadre charmant et paisible. La famille de Victor Hugo repose dans le petit cimetière de Villequier.

Devant le succès de la première session, il est recommandé de réserver au :
08 99 23 71 30. 

livre 010

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 10:11

  2yvpglf.gif.jpeg

 

 

 

 

- Voilà 3ans que j'ai créé mon blog. Pour être très exact, c'était le 29 janvier 2008. C'est à petit pas que je fis mon entrée... Overblog a contribué à me faire vivre des moments privilégiés : des rencontres amicales, des joies, des échanges, des découvertes et de la solidarité... 


Je remercie le groupe de passionné d'Overblog, de m'avoir "hébergé".  Il y aura certainement des petites pauses, mais il est très difficile d'abandonner son "bébé" lorsque nous sommes aidés à le faire grandir. Mais le "bébé", devenu grand, laisse un jour ses parents, sans  les oublier pour autant...


Merci à mes visiteurs d'avoir contribué  pendant ces 3ans, à mon maintien dans cette aventure. J'aurais souhaité quelques commentaires, mais je respecte leur choix...


Un grand merci à quelques fidèles amis(e), qui resteront à tout jamais dans mon coeur et ma mémoire.

 

A Bientôt.

 

 

Harmonia

 

Photo 163

 

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 06:56

Photo-027.jpg

 

....

C'est de ce temps là, entre 1965 et 1972, que j'écris ce récit en vers Le poème de Laurent, une très belle histoire d'amour. Mais je ne parlerai pas de l'amour comme tout le monde. Je veux écrire comme Lamartine, faire un livre en vers, écrire des lettres d'amour à un être supérieur que j'aimerai de toute mon âme, où il n'y aura ni rencontre ni sexe, seulement de la littérature à ma façon.


Durant près de huit ans, j'écris en vers, de très belles lettres où je dis tous les mots d'amour que je n'ai jamais dit. Et c'est ainsi qu'avec le temps, en incorporant dans mon texte petit à petit un poème venu d'ici ou là et n'ayant aucun rapport avec ma vraie vie, que naquit un livre versifié de 175 pages.

 

Dans le même temps j'écrivais Messidor, des poèmes qui pourraient être lus par mon mari, mais qu'il ne lira pas, car pour lui ma poésie ne vaudra jamais rien.

 

Mais à force de me voir écrire, s'il avait été curieux, il aurait bien fallu que je lui montre quelque chose. Je n'aurais pu lui montrer les poèmes d'amour qui s'adressaient à

<< Laurent >> donc Messidor était une bonne couverture. Là, je parlais de chevaux, de campagne, de village, et je savais que si Pierre mettait le nez dans mes écrits, il n'irait pas très loin.


Messidor était devenu assez vite un livre, à Tarbes. Mais je n'avais pas d'argent pour faire éditer mon roman épistolaire.

Je savais qu'aucun éditeur ne me le prendrait, alors je le poursuivais suivant mes états d'âmes, de temps en temps j'ajoutais une nouvelle lettre, pas toujours en rapport avec celle que j'avais pu écrire la veille.


Pourtant avec le temps, toutes ces lettres ont fait une histoire cohérente... J'ajoutais sans cesse de nouvelles lettres. En y réfléchissant bien, certaines pouvaient sans même que je m'en rendre compte, être des messages à certains correspondants, que je n'avais jamais vus. Je n'ai jamais pu savoir qu'elle était la couleur des yeux de Laurent, un jour ils étaient bleus, un autre jour ils étaient noirs, ce qui fait que le Laurent de mon histoire m'a toujours laissé en attente d'un regard... En écrivant ces lettres à ce Laurent, à qui je m'adressais comme si il était l'homme de ma vie, se posait toujours la même question pour moi. Quelle est la couleur de ses yeux ?...


Enfin, un jour, je juge qu'il est temps d'arrêter cet écrit pour passer à autre chose et je laisse dormir ce roman d'amour, que j'aime bien, et que j'ai écrit souvent les larmes dans les yeux et le coeur rempli d'un amour surhumain.


Entre temps, j'ai fait éditer deux nouveaux poèmes. J'en suis au quatrième et j'ose enfin parler d'amour, dans bien des poèmes, parce que je me rends compte qu'en poésie et en chanson, l'amour tient, et tiendra toujours une très grande place.


Jusque-là, toutes les questions d'amour entraient dans Laurent ... Il fallait en finir. J'ose faire lire enfin mon manuscrit à ce journaliste des Dépèches, Louis Gerriet qui m'a déjà consacré de si beaux article.

 

Voici la lettre du premier lecteur de Laurent, Louis Gerriet, journaliste aux Dépèches.


 

<< Chère Madame,


Je viens de lire, avec un beau plaisir, votre manuscrit qui est excellent. Je l'ai reçu hier matin et je l'ai lu aussitôt, malgré tous les travaux que j'ai en train.

Je ne regrette rien.

Et je vous félicite. J'ai retrouvé dans ces nouveaux poèmes, la voix que j'avais aimée dans Demain c'est le printemps.La même fraîcheur et l'étonnante saveur de la simplicité... C'est beaucoup plus original qu'on ne pensera, c'est délicieux. Vous avez su mêler le réel à l'irréel, le conte de fée à une ravissante incantation de l'amour où tout est simple, profondément humain.


Personnellement j'aime beaucoup.

Mais ça ne manquera pas d'irriter les grands pontes. Moi je suis emballé. Et je voudrais pouvoir vous aider, mais comment ? Envoyez le aux grands éditeurs et il sera refusé partout. Il y en a un seul peut-être, qui pourrait être intéressé Claude Tchou 6 rue du Mail à Paris. Essayez toujours, on verra. Mais tapez-le à la machine en tenant compte de mes petites corrections. Vous pouvez dire que c'est moi, qui vous ai suggéré de l'envoyer : ça ne servira à rien, mais je ne pense pas que ça vous desserve

.

Certains de vos vers sont très beaux.

Vous avez un don, qui est indéniable pour moi. Mais pour les autres ?

Que Chambelland ne vous ai pas répondu, cela ne m'étonne pas ; il défend une poésie qui n'est pas la vôtre, et pas toujours la mienne.

Mais c'est comme ça.


Il faudrait que vous tombiez sur un grand écrivain qui pourrait vous aider. Je vous donnerai l'adresse d'un écrivain, un ami, vous devriez bien vous entendre avec lui. Je n'ai pas d'éditeur, j'en cherche un, et, c'est aussi introuvable que le bonheur sur terre. Ça ne fait rien, je continue à écrire.

Continuez à écrire... >>

 

J'ai choisi cet extrait dans : Le temps d'écrire de Blanche Maynadier  afin d'évoquer le passage où elle parle de Laurent, personnage sorti de son imagination, mais à qui elle sut donner une âme et une vérité touchante... Preuve (si il en était besoin) de la sensibilité et de l'émotion dans laquelle son coeur et son âme étaient capables de se projeter afin d'y faire vivre un amour imaginaire...

Je suggère à toutes les personnes sensibles aux  poésies de Blanche, et désireuses d'en connaître davantage, de suivre le lien ci-dessous afin de contacter l'association qui vous permettra de vous procurer : livres et recueils de poésies.

 

Le PARC :

http://leparc.populus.ch/


Martial Maynadier - fils de Blanche - se fera un plaisir de répondre à toutes vos demandes et questions.


Lien permanent dans la colonne de droite de mon blog.

 

Photo 151

   

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 06:47

18rvn2vj

 

Violences conjugales


Décryptage société


 

<<Il était charmant, drôle.... A la naissance du bébé, il a changé du tout au tout. Cela a commencé par quelques réflexions, puis ses critiques sont devenues courantes et de plus en plus agressives, jusqu'à me battre... >> se souvient Muriel, 36 ans.


Le deuil d'une apparence


Difficile de se détacher d'une histoire d'amour qui a connu, un temps, du désir, de la tendresse, de la complicité. Difficiles pour ces victimes entortillées dans leurs propres rêves, de renoncer aux apparences de leur bonheur... << surtout quand elles n'ont que ça pour vivre et tenir >>, note Christel Petitcollin, psychothérapeute.

Selon le docteur Pagnard, psychiatre et victimologue, très souvent << les mères battues se jugent responsables de ce qui adviendra de la cellule familiale >>. D'où la crainte qu'elles éprouvent à rompre les amarres et à s'enfuir.

Elles ont également peur de la vengeance de l'homme peur que les représailles physiques soient toujours plus fréquentes, peur de la justice, peur qu'on leur retire leurs enfants, peur des conséquences financières qui pèseront sur elles une fois qu'elles se retrouveront seules...>>


Une personnalité manipulatrice


 Selon une étude menée par la délégation du ministère de l'Intérieur, 140 femmes ont été tuées en 2009 par leur compagnon. A la base, la plupart seraient en réalité victimes de manipulation. << Ces manipulateurs en question répondent à un profil psychologique bien précis explique Jean Lucas, psychiatre et auteur de Femmes battues. Ils sont souvent immatures, paranoïaques et intolérants aux frustrations. La violence représente pour eux un véritable moyen d'expression : Ils ont vu leur père frapper leur mère et ne savent pas régler les conflits autrement.

 

Une stratégie perverse

 

Outre ces troubles comportementaux, il y a la stratégie mise en place, analyse le docteur Pagnard. <<  Ce qui est souvent trompeur, c'est qu'entre chaque crise, l'agresseur sait se montrer agréable et la victime reprend espoir, persuadée que son conjoint changera. >> Mais dès qu'il rechute, dès que la femme (re) parle de séparation, le manipulateur multiplie les chantages affectifs : il menace parfois de se suicider ou de redoubler de violence. Conséquence ? La victime perd confiance et n'ose plus mettre un terme à son histoire.


Un double visage


La décision de partir est d'autant plus compliquée que l'entourage ne s'aperçoit pas toujours des maltraitances subies. << L'agresseur a un double visage dans le huis clos familial, continue le docteur Pagnard. A l'extérieur, il se montre agréable... ce qui trompe l'entourage sur sa vraie personnalité. Mais à l'intérieur de son couple, il opére sur le principe de la peur.

La femme, elle finit par culpabiliser à l'idée de ne plus le voir violent qu'avec elle. >> Il ya ici une << dimension d'emprise qui paralyse la victime et l'empêche de se défendre, remarque Marie-France Hirigoyen, psychiatre et thérapeute familial. Les agressions sont subtiles et les témoins interprètent souvent les traces tangible comme de simples relations conflictuelles ou passionnelles entre deux personnes caractérielles >>.


Les cinq phases


Selon le docteur Pagnard, la violence conjugale répond à cinq phases progressives : << la période idyllique où la future victime est encensée. Puis la période insidieuse avec les premières remarques. Celle-ci est suivie d'une violence morale affichée avec des reproches culpabilisants.

S'ensuit la violence morale affichée avec des reproches culpabilisants. S'ensuit la violence paroxystique, quand la victime veut partir. Une fois le couple séparé, la violence est entretenue par le système d'autorité parentale conjointe, par les droits de visite, etc. >>


Le moment de vérité

 

Le déclic s'opère généralement lorsqu'un épisode d'une violence rare survient et que la victime côtoie la mort de près. Bien souvent, seule ces situations extrêmes ouvrent les yeux, explique le psychiatre Jean Lucas. << Elles peuvent agir comme une décharge émotionnelle débouchant sur une rupture définitive avec le conjoint et sur un désir de prise en charge psychologique. >>

Selon Marie-France Hirigoyen, en consultation, il faut amener la femme battue << à accepter que quoi qu'elle fasse, elle sera toujours un objet de haine pour l'agresseur, accepter qu'elle ne peut rien faire pour modifier cette relation >>. L'objectif étant de l'aider à passer du statut de coupable à celui de victime. Prise de conscience nécessaire pour sauver... et (re) faire sa vie.

 

dowoht5k

 

Adresses utiles...

Tel : 3919

 

Net :

www.solidaritefemmes

www.inavem.org

www.sosfemmes.com

 

Dossier dans : Psycho Enfants n°34

 

 



Partager cet article
Repost0
23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 16:28

 

 
0x50xhuh.jpg

Hier encore
J'avais vingt ans
Je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
Et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps

J'ai fait tant de projets
Qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs
Qui se sont envolés
Que je reste perdu
Ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel
Mais le coeur mis en terre

Hier encore
J'avais vingt ans
Je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir
Même le devancer
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé

Ignorant le passé
Conjuguant au futur
Je précédais de moi
Toute conversation
Et donnais mon avis
Que je voulais le bon
Pour critiquer le monde
Avec désinvolture

Hier encore
J'avais vingt ans
Mais j'ai perdu mon temps
A faire des folies
Qui me laissent au fond
Rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
Et la peur de l'ennui

Car mes amours sont mortes
Avant que d'exister
Mes amis sont partis
Et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait
Le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie
Et mes jeunes années

Du meilleur et du pire
En jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires
Et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent
A présent mes vingt ans ?

Charles Aznavour
0ub7ie4v.gif
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 07:48

jx1xgw1u.jpg

 

 

 

Peu importe ta couleur

Ta recherche est le bonheur

Que ton Dieu soit Boudha,

Chrismas ou Jéovah

 Nous sommes tous frères sur cette terre,

 Et notre passage est éphémère

Que tu sois jaune blanc ou noir

 Ta couleur est celle de l'espoir

Faut-il revivre les guerres

Pour être à nouveau solidaire ?

 Le véritable  chemin de vie

L'unique celui qui réunit

 N'est-il pas celui de l'amour

Que le coeur espère toujours...

 Ne passons pas à côté du bonheur

  Semons les graines d'un monde meilleur

Pour une moisson réussie

  Engrangeons toute notre vie...

   

 

©Harmonia

 

 

zx2lhd

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Harmonia : Pour un monde meilleur
  • : Mon blog se veut avant tout un lieu de partage, d'écoute, de tolérance et de respect. Il se compose de poésies, de biographies, de pensées et réflexions...
  • Contact

Texte Libre

Recherche

Appréciation

 

2ad8d915

Lisabuzz.com parle de Pour un monde meilleur : Alors là, franchement, c est du caviar, du web-caviar pour être exact ! Pour un monde meilleur regorge de traits d esprits et de perles linguistiques... D ailleurs, peut-on parler de Blog, alors qu il s agit, à n en pas douter, de grande litterature ? Le Nord Ouest a enfin trouvé son nouveau Victor Hugo en la personne de Harmonia.messidor. Ca va être dur de faire mieux. pourvu que ca dure ! signé http://blog.lisabuzz.com

Archives

Petite info

Mon blog n'a aucune prétention littéraire, simplement l'envie de partager avec vous, mes réfexions, mes pensées et parfois mes indignations...

Je remercie cependant LISABUZZ pour son commentaire plein d'humour...

Copyright

copyright 6

00040706

Photo

8y0t7jh8.jpg

Texte Libre

 

 

 

oiseaux

 

 Certaines photos,trouvées sur le net

ne sont peut-être pas libres de droits

  Si toutefois, il s'avérait que l'une d'elles

est échappée à ma  vigilance, veuillez

 m'en informer afin de la supprimer

le plus rapidement possible. Merci